C’est une petite révolution à Oakland : les Warriors sont au-dessus du seuil de la luxury tax. Avec les signatures de Carl Landry et Brandon Rush, l’équipe de la Bay dépasse désormais de 400 000 dollars la barre fatidique des 70,3 millions de masse salariale.
Golden State ne claque pas encore son argent comme le font les Knicks mais c’est la première fois que l’équipe accepte de s’aventurer dans le club des gros dépensiers. Une première qui s’accompagne quand même de modération.
« Nous sommes dans la luxury tax mais nous avons de la flexibilité », explique le GM Bob Myers. « On peut aller plus loin dans la taxe si on le souhaite. On peut trouver des moyens de s’en échapper. On va garder un œil là-dessus. Ça dépendra probablement de ce qu’on fait sur le terrain. »
Car la luxury tax n’est calculée que sur la masse salariale des équipes au dernier jour de la saison. Si les chances de playoffs des Warriors s’évaporent rapidement, les dirigeants prendront donc sûrement des mesures avant la trade deadline pour se débarrasser de quelques salaires et repasser sous la taxe. Sinon, ils devront payer un dollar de pénalité par dollar qui dépasse la limite. Ce serait alors la rançon du succès et un chèque que le propriétaire devrait signer avec le sourire.