On ne parle pas du fameux détéctive de Frédéric Dard mais de la franchise NBA. Et si mystères de l’Ouest il y a, clairement une grande partie d’entre eux sont à Houston et San Antonio. Les deux frères ennemis texans ont des points communs: des pépins physiques et une volonté commune de recruter Vince Carter. Du côté de Fort Alamo, feu Air Canada n’est pas la seule cible mais en période de transferts, les dirigeants fonctionnent comme des membres du Politburo de l’URSS de la grande époque: rien ne filtre en pleine opacité. Idem pour la blessure de Manu Ginobili, qui à force d’être cachée suscite les interrogations.
Les Spurs repoussent depuis des jours l’annonce d’infos sur la blessure à la cheville d’El Manu. Une attitude qui fait jaser les autres GM de la ligue et on croit savoir que la grande majorité d’entre eux croient à une gravité plus importante que prévue et que rien ne sera lâché avant la fermeture de la période des transferts. Les dirigeants des champions 1999, 2003, 2005 et 2007 ne veulent pas altérer leur position actuelle sur le marché, en plein négociation, en révélant que son ailier vedette sera en fait indisponible plusieurs semaines, voire des mois.
Les Spurs n’ont annoncé son absence du road trip à l’Est que lundi, quand la troupe de Pop’ était déjà sur New York. Dans le même temps, le même Pop et son fidèle GM cherchent à renforcer le groupe. Ils se sont fait piquer Salmons sous le nez et les deux priorités se nomment Vince Carter et Richard Jefferson. Mais aucune des deux pistes ne semble sur le point d’aboutir et les deux dossier sont compliqués. San Antonio a-t-il un autre atout dans sa manche ? Mystère et boule de gomme.