Dans le plus complet anonymat, les Timberwolves enchaînent les victoires depuis un mois. Sans strass ni paillettes mais avec un quatuor de chèque qui sous la houlette de Kevin McHale donne raison au recrutement de son nouveau coach et ancien GM. Minnesota a encore une équipe de basket, qu’on se le dise: le bilan est de 10-2 sur le mois de janvier pour l’instant. Une renaissance.
Il aura fallu attendre huit matches et le 26 décembre pour que l’effet McHale se fasse sentir. Tête de turc des fans et de la presse locale, Randy Wittman devait boire du petit lait en regardant les résultats de ses anciens protégés sous la direction de l’ancien GM redevenu coach pour la bonne cause. Les huit premiers matches se soldaient par autant de revers, et puis soudain l’embellie, la rédemption, la renaissance. Depuis le début 2009, Minnesota squatte le top 3 des caïds de la ligue avec 10 succès et des probantes victoires contre Miami, Milwaukee, Phoenix, Chicago et New Orleans. Le bilan de McHale est de 12-11 contre 4-15 à Wittman et même s’il faudrait un miracle pour atteindre les playoffs, le retour en force des Loups version jeune et affamés suscite notre intérêt et mérite un focus.
Attachons-nous à disséquer les performances individuelles des quatre pistons essentiels au moteur Timberwolves. Al Jefferson en premier lieu. L’ancien intérieur des Celtics confirme son statut de franchise-player avec 14 double-double depuis l’intronisation de McHale et 19 matches à 20 points ou plus. Pour Kevin Love, l’effet McHale est tout aussi frappant. Le rookie avait compilé trois matchs à plus de 10 rebonds et autant de double-double, depuis le départ de Wittman il en est à 5 double-double et 11 rencontres à plus de 10 prises. Le meneur Sebastian Telfair affiche lui de très belles stats sur le mois de janvier avec 10,8 pts, 6,4 assists et 40% de réussite à trois points. Enfin, l’ex-rookie critiqué Randy Foye en est à 19,7 pts et 46% de réussite sur le même mois, avec 8 matches à plus de 20 points. La star attitré Mike Miller paye le prix de ces montées en puissance, ile est sûrement le seul perdant du changement de coach.