LA Clippers : le GM fait le bilan de la saison régulière

Fin de saison régulière oblige, Neil Olshey a dressé son bilan avant l’entrée en lice face à Memphis pour les premiers playoffs des Clippers depuis six ans. Cette campagne est déjà historique pour la franchise, qui a terminé l’exercice avec le meilleur pourcentage de victoires de son histoire et placé deux titulaires au All Star Game. Du jamais vu.

Lose City (61 victoires sur les deux saisons précédentes) est devenu Lob City et le General Manager angelino y est pour beaucoup. Sur le site des Clippers, il fait le point. On vous propose une synthèse de ses propos.

Des attentes comblées

Cette saison devait poser des bases et avec l’arrivée de Chris on savait que nos attentes seraient celles d’une équipe de plus gros calibre. Le travail n’est pas fini, de mon point de vue il y a encore quelques pièces à rajouter au puzzle et le coach a besoin de passer encore plus de temps pour en tirer le meilleur et encore mieux connaître ses joueurs. Nous avons dû faire avec un camp d’entraînement réduit et une saison ultra condensée mais nous sommes exactement là où nous voulions être dans les plans initiaux.

On devra la saison prochaine apprendre à ne pas laisser filer des victoires contre des équipes en dessous des 50% mais ça fait partie de l’apprentissage. On a le potentiel pour être compétitif en playoffs, on ne veut pas seulement se contenter de les disputer. DeAndre Jordan a progressé et est meilleur cette saison, Eric Bledsoe est revenu à 100% et à terme on aimerait bien inclure Trey (Thompkins) dans la rotation, car je pense qu’il peut être une arme pour nous. Il faudra encore travailler cet été pour améliorer l’équipe et s’ajuster au jeu de Chris, qui a dû lui, au contraire, ajuster son jeu avec l’effectif en place.

« Blake est un leader dans l’âme »

Les progrès de Blake Griffin

Il ne se contente plus de montrer l’exemple avec son éthique de travail et son implication, il est devenu un leader dans le vestiaire. Cette saison, il prend la responsabilités des victoires et des défaites. C’est le pilier de notre franchise avec Chris et on a fait en sorte d’amener des joueurs qui tous les soirs lui rappelleraient sa feuille de route et le feraient grandir plus rapidement. L’an passé, Blake devait deviner les choses par lui-même. En l’entourant de Chris, Caron, Chauncey et Kenyon, qui tous ont gagné et ont l’expérience pour remettre les choses en place quand nécessaire, on a accéléré son leadership. Blake est tellement apprécié et tellement à l’écoute qu’il est un leader naturel dans l’âme, mais encore fallait-il lui donner les outils pour concrètement en être un au jour le jour. On l’a fait en amenant des winners, des gars qui connaissent le haut niveau dans cette ligue. Il ne faut pas oublier qu’il ne termine que sa deuxième saison, et que la saison passée nous étions hors course pour les playoffs dès janvier. Quand tout le monde a commencé à réaliser à quel point Blake était unique, nous étions à 5-21, avec aucun enjeu pour lui sur lequel grandir. Donc le voir cette saison prendre la parole pour clairement marteler des ambitions est le signe de sa maturité et son développement.

« Chris Paul a apporté un esprit de famille »

L’impact de Chris Paul

Je suis Chris depuis le lycée, je l’ai scouté en NCAA et en NBA donc ce qu’il fait ici est pour moi une évidence. Mais il faut être avec lui au quotidien pour vraiment comprendre son impact sur en dehors du terrain, c’est exceptionnel. Son comportement avec les fans, les employés de la franchise, ses partenaires poussent tous les gens qui l’entourent à donner le meilleur pour lui. C’est ce qui le rend si unique. Il a apporté un esprit de famille, c’est ce qu’on recherchait.