« Désolé, j’espère que tu ne vas pas me mettre sur le banc ».
La vanne fait marrer la dizaine de journalistes présents à l’entrée des vestiaires des Lakers. Elle émane d’un confrère qui vient malencontreusement de bousculer le coach angelino. Mike Brown se marre. Le rire n’est pas jaune comme le logo de la franchise sur son polo. L’affaire Andrew Bynum fait tout un tintamarre mais Brown en bon client, en parle encore avec humour.
« On m’a dit que quelqu’un avait ouvert un faux compte Twitter à mon nom. Il a tweeté « je mettrai sur le banc Barack Obama, le Dalaï Lama et même Jésus. Comme mon fils est accro, en rentrant à la maison on va en rigoler, même si depuis le compte a été fermé », raconte l’ex –COY.
Metta World Peace aussi s’y est mis, un peu avant :
« j’espère que le coach fera sortir Metta World Peace et fera entrer Ron Artest. »
Bref, le pataquès du tir primé du pivot All Star n’est pas tabou chez Brown, qui une fois de plus s’est senti contraint de justifier son choix.
« J’ai vu Andrew prendre des shoots en tête de raquette sur pick and rool, je ne l’ai jamais mis sur le banc pour ça. Là c’était différent. Donc après vous pouvez me dire qu’il cherche à élargir sa palette offensive, OK. Mais Tim Duncan est un super shooteur à 3-points aussi pour un pivot, et sauf cas désespéré je ne l’ai jamais vu prendre un tir primé contre le jeu. »
Le message est clair, et Brown en dégage aucune tension. Pour un coach dont les on dit assurent qu’il est en train de perdre son groupe, il est de bien bonne camaraderie avec la presse.