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Au revoir NBA, et j’espère à bientôt

Aux yeux des catastrophes et des évènements quotidiens, la NBA n’est qu’un monde superficiel et anecdotique. Mais c’est mon monde. Non seulement parce que c’est mon métier, mais aussi et surtout parce que c’est ma passion.

C’est un monde que j’aime rejoindre au milieu de la nuit, les yeux embrumés et l’esprit parfois divaguant, rassuré que, comme moi, des milliers d’irréductibles bravent Morphée aux quatre coins de la France. Et d’ailleurs. C’est un monde qui jalonne ma vie depuis qu’Hakeem Olajuwon s’est introduit par magie dans mon salon en 1994, et n’a jamais complètement quitté ma maison.

C’est un monde qui me fit monopoliser la télévision de mes parents durant des après-midi entiers, regardant les rediffusions de NBA TV pour admirer ces légendes, ces demi-Dieux à qui j’espérais ressembler. C’est un monde qui m’envoya aux épreuves du Baccalauréat les yeux mi-fermés, victime d’une nuit blanche mais tellement heureux de voir les Pistons 2004 filer vers le titre.

C’est un monde qui m’agace, me ravit, m’exaspère, m’ébahit et me transporte en une fraction de seconde, sur une passe ou un rebond, sur un détail que j’aurais du mal à expliquer. Comme lors des playoffs 2010, quand Ron Artest s’empressa de tirer en fin de match face aux Suns. Le visage incrédule de Phil Jackson, cette impression que Ron Artest est un parfait idiot. Puis, quelques secondes plus tard : l’explosion au Staples Center, l’allégresse de la victoire, cette impression que Ron Artest est un parfait héros. C’est ça la NBA, c’est ça mon monde.

« La NBA est un business »

Depuis des années, à chaque transfert, j’entends les joueurs répéter que « la NBA n’est qu’un business ». Longtemps, j’ai pensé que ce n’était qu’une formule d’usage, que ce monde était plus profond, plus complexe. Hier soir, j’ai compris que c’était vrai. La NBA est un business plus fort que les nuits blanches, plus fort que la douceur du cuir, plus fort que les montagnes d’adrénaline qu’elle offre aux irréductibles qui l’aiment pendant que les autres dorment.

Et ça ne m’a pas brisé. Je n’ai pas eu de révélation soudaine ou d’apparition, c’était comme ça. Comme une évidence qu’on ne peut plus ignorer, malgré les efforts et malgré les souvenirs. Bien sûr, il y a d’autres baskets, d’autres mondes que j’aime aussi. Mais ils ne sont pas mon monde. Ils ne sont pas ce monde un peu irréel, si exigeant pour les fans français qu’il nous donnait l’impression de mériter quelque chose. Comme une récompense chèrement acquise.

Aujourd’hui, je ne suis pas triste alors que la NBA s’éloigne pour un congé sans date de retour. J’espère juste que, lorsqu’elle reviendra, je l’aimerai toujours.

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