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David Stern est-il encore l’homme de la situation ?

Nous y voilà, l’ultime réunion aura lieu ce mardi soir. Une réunion pour en finir avec le lock-out, ou une réunion pour confirmer que le fossé est grand et mettre en péril toute la saison.

Au coeur de ces négociations, il y a les joueurs et le patronat, mais aussi David Stern.

En place depuis 1984, le « commissionnaire » a permis à la NBA de devenir une ligue mondiale, diffusée quasiment dans tous les pays, avec des joueurs issus de tous les continents. La réussite de la NBA, c’est la sienne.

Mais est-ce qu’il est aussi responsable de ses échecs ? De que côté se situe-t-il dans les réunions ? Du côté des joueurs qui ont fait sa renommée ? Ou du côté des propriétaires qui le rémunèrent et injectent de l’argent en rachetant des franchises et en payant les joueurs ?

Basket USA tente de répondre.

Manque d’anticipation

On sait désormais que la menace d’une grève pesait depuis 2008. Pourquoi Stern n’a pas pris les choses en mains avant ? Pourquoi a-t-il attendu le dernier moment pour parler de « situation d’urgence » ? Pourquoi n’a-t-il pas compris que le fossé serait énorme entre les revendications des deux camps ? Beaucoup lui reprochent ce manque d’anticipation, et d’avoir laissé pourrir la situation.

Des négociations TV ratées

Aujourd’hui, la NBA gagne 930 millions de dollars par an en guise de droits TV, soit 30 millions par équipe. A eux tous seuls, et en négociant avec les chaînes locales, les Lakers récupèrent 150 millions ! Un tel écart démontre qu’il y a eu clairement un échec dans les dernières négociations avec ABC et ESPN. Pour le syndicat, le manque à gagner consécutif à ces négociations manquées suffiraient à combler le déficit de la NBA. Le problème, c’est que le contrat court jusqu’en 2016 !

Plus proche des patrons que des joueurs

Sans être la voix des patrons, David Stern est plutôt dans leur camp. Il fait d’ailleurs partie de leurs rangs depuis que la ligue a racheté l’équipe des Hornets de la Nouvelle-Orléans.
Une situation unique dans l’histoire de la NBA et qui pose encore des questions d’éthique et de morale sportive. Comment gérer une équipe lorsque l’on est le propriétaire de la ligue dans laquelle elle évolue ? L’obligation de rachat par la NBA était un aveu de faiblesse et la preuve que le système n’était pas bon, d’abord du côté des patrons.

Un discours flou

David Stern est un redoutable négociateur. Un ancien employé de la NBA disait de lui qu’il était agressif sans jamais élever la voix. On n’est pas patron de l’une des plus grandes ligues sportives sans être un tueur. Aujourd’hui, on ne sent plus cette même grinta dans son discours. Il a encore des mots forts mais on ne le sent pas inquiet et ferme comme en 1998. Sans doute l’expérience, mais aussi peut-être l’usure. En coulisses, on dit que Stern ne se reconnaît plus dans les nouveaux propriétaires, plus jeunes, plus flambeurs et finalement plus soucieux de leurs sous que du sport.

Sans oublier, ces petites phrases où Stern annonce que telle ou telle réunion est vitale pour la suite, avant finalement de se raviser quelques jours après. On sait que la communication est importante, mais c’est surtout le non-dit qu’il faut analyser dans ces négociations.

Comme il l’a dit ce week-end : « je laisse les blogueurs et les journalistes extrapoler. »

Une sortie en beauté

Pour finir, on est obligé d’évoquer son cas personnel. A 69 ans, et après 27 ans à la tête de la NBA, Stern doit penser à son départ, et à sa succession. Adam Silver, son bras droit, est tout désigné. Il mène les débats dans les discussions.

Mais avant de partir, Stern ne peut pas lui laisser une patate chaude et une situation de chaos. C’est pour cela qu’on reste persuadé qu’il milite activement pour un compromis, et qu’il ne partage pas totalement les propositions extrémistes des propriétaires. Contrairement à 1998, Stern n’est pas en guerre avec le syndicat. Il ne s’agit pas d’une bataille d’égo entre lui et Billy Hunter. Les deux hommes se connaissent par coeur. Ils apparaissent aujourd’hui comme usés et fatigués. A eux de reprendre le dessus pour s’offrir une sortie en beauté.

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