A quelques heures de la reprise des discussions, on fait le point sur les idées et les concepts proposés par les propriétaires pour trouver un accord sans pour autant mettre en place un « hard cap ».
L’objectif est véritablement d’éviter que les plus riches continuent de se créer des effectifs de folie, tout en se donnant la possibilité de se séparer des gros contrats devenus des boulets dans le cas de blessures graves.
Selon nous, toutes ces idées sont bonnes, et on ne comprendrait pas que les joueurs les refusent même si elles signifient la perte de certains avantages. Pour la NBA, dans son ensemble, ce serait de bonnes avancées.
AMNESTY CLAUSE
La possibilité, chaque année, de couper un joueur afin de passer sous le salary cap. A utiliser en cas de blessure majeure d’un joueur.
LA SUPERTAX
Comme nous l’avons expliqué, la NBA veut surtaxer les plus riches. On parle de taxes plus ou moins exponentielles. Pour un salary cap d’environ 55 millions de dollars, une équipe devra verser 2 dollars de taxe pour chaque dollar dépensé jusqu’à 70 millions, puis 3 dollars par dollar si elle atteint 75 millions, et enfin 4 dollars si sa masse salariale dépasse les 80 millions. L’an passé, les Lakers étaient au-dessus des 90 millions, et ça pourrait donc leur coûter très cher de poursuivre cette politique.
DUREE DES CONTRATS
C’est l’une des principales exigences des propriétaires : limiter la durée des contrats à 3 ou 4 ans, plutôt que 5 ou 6 ans comme c’était le cas.
LIMITER L’USAGE DE LA LARRY BIRD EXCEPTION
Aujourd’hui, une franchise peut se permettre de dépasser le salary cap si elle prolonge l’un de ses joueurs. C’est comme ça que Kobe Bryant, fidèle aux Lakers depuis 15 ans, se retrouve aujourd’hui avec un salaire de 30 millions alors que le plafond est à environ 17 millions pour un free agent classique. Cette règle serait désormais limitée à un joueur par équipe et par saison.
DIMINUER LA MID-LEVEL EXCEPTION
Auparavant, chaque franchise disposait d’une enveloppe de 5.8 millions pour recruter un free agent sans se soucier de la masse salariale. La NBA souhaite que cett enveloppe passe à 3 millions, et que le contrat soit limité à deux ou trois ans, contre cinq ans auparavant.
MISE EN PLACE DE LA « CARMELO ANTHONY RULE »
La NBA cherche absolument à ne pas revivre l’épisode du transfert de Carmelo Anthony aux Knicks. Ce dernier avait négocié un transfert, et avait prolongé aux Knicks dès son arrivée profitant ainsi d’un contrat au maximum. ce genre de pratique sera interdite. Plus généralement, les propriétaires veulent désormais interdire les « sign-and-trade » qui permettent à un joueur de signer un gros contrat avant d’être transféré.
DIMINUTION SUR LES SALAIRES ACTUELS
Le concept de « rollbacks » exposé jeudi serait appliqué à tous les contrats avec une diminution de salaire de 5%, qui pourra être reversé sous forme de primes en cas de bénéfices de la NBA à la fin de la saison.