1er octobre, la prochaine date-butoir dans les négociations

Depuis le début des négociations, le syndicat des joueurs estime que les propriétaires sont de « mauvaise foi ». Ils ont d’ailleurs porté plainte auprès de l’équivalent des Prud’hommes américains car ils estiment que cette « grève patronale » est injustifiée, et surtout elle était préméditée.

Depuis trois ans, les propriétaires avaient préparé cette grève, et ils n’ont rien fait pour l’empêcher.

Quoi qu’il en soit, les deux camps ont repris les discussions, et les propriétaires ont fait une nouvelle offre.

Le problème, c’est que ce serait toujours « déraisonnable ».

C’est Matt Bonner, l’un des vice-présidents qui a prononcé ce mot.

Même s’il n’a pas voulu donner de chiffres précis, Bonner donne quelques indicessur les souhaits des propriétaires en matière de partage des revenus. Au départ, les patrons voulaient 60% des revenus (ils avaient 43% jusque-là) ! Dans leur dernière offre, ils seraient descendus à 55% environ selon Bonner alors que d’autres sources parlent de 52%.

A chaque fois, cela reste en leur faveur contrairement à l’ancienne convention collective.

« C’est loin de nos revendications mais ils s’y accrochent » a déclaré Bonner.

Et l’ailier des Spurs d’enchaîner :

« De notre côté, nous avons déjà fait beaucoup de sacrifices pour que les propriétaires aient des profits et pour parvenir à un accord. On voudrait juste qu’ils soient un plus raisonnables. »

« Un peu plus raisonnable », ce serait sans doute d’arriver à 50-50. Ce que tous les observateurs réclament depuis le début.

1er octobre, prochaine date-butoir

Pour Bonner, il est encore temps d’y parvenir.

« Pour l’instant, rien d’important n’a été annulé. Peut-être que l’urgence de la situation devrait motiver tout le monde à trouver un accord ».

Selon une source proche de la NBA, s’il n’y a pas d’accord au 1er octobre, les deux dernières semaines de la présaison seront aussi annulées.