Depuis le début des playoffs, les Pacers ont disputé sept matches à l’extérieur. Ils ont perdu le premier face aux Bucks puis ont remporté les six autres ! Dans le détail, cela donne un succès à Milwaukee, trois à Cleveland et désormais deux à New York.
Six succès de suite loin d’Indiana, ce n’est vraiment pas rien. C’est même tout, du moins c’est remarquable, puisque ça tue les séries rapidement, pour démoraliser l’adversaire.
« Dans un environnement comme celui-là, où il y a tellement de bruit, beaucoup de choses qui se passent et beaucoup de distractions si on se laisse distraire, on se dit toujours qu’on doit laisser le bruit et le reste nous aider à être concentrés », remarque Rick Carlisle.
Les Pacers seraient-ils davantage à l’aise à l’extérieur, au Madison Square Garden par exemple, qu’à domicile ? « Quand on joue dans des environnements hostiles, on est vraiment bon pour s’appuyer les uns sur les autres », confirme Aaron Nesmith.
Un effort collectif en terrain hostile
L’identité de cette équipe colle parfaitement à l’idée de venir s’imposer loin de ses bases. « On est une équipe qui a besoin de tout le monde, c’est comme ça qu’on joue », indique Rick Carlisle.
« C’est ça qui est vraiment spécial dans ce groupe : on a tellement de joueurs qui apportent quelque chose, qui peuvent faire des choses incroyables. C’est unique à observer et c’est très, très agréable », poursuit Tyrese Haliburton. « On a plusieurs armes et on ne se préoccupe pas de savoir qui fait quoi », insiste Pascal Siakam, énorme dans le Game 2. « On entre dans le match et peu importe comment les choses se présentent, on va trouver une solution. »
Avec quatre succès en cinq matches au Gainbridge Fieldhouse, les Pacers sont également à l’aise à domicile dans ces playoffs. Et il faudra l’être lors des deux prochaines rencontres, pour se rapprocher encore, voire atteindre, les Finals.
« Je suis impatient de retrouver nos fans. Ils ont hâte de nous revoir et je sais que ça va être dingue. On est impatient de jouer devant eux », conclut Pascal Siakam.