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Sarah beaucoup trop Strong

NCAA – Encore une fois remarquable en finale contre South Carolina, l’Américano-Française a pris date pour l’avenir du basket, bien au-delà de l’université.

Sarah Strong« Mon Dieu, mais comment as-tu fait pour devenir si forte si vite ? » Kevin Durant est visiblement déjà fan de Sarah Strong, comme il l’a affiché sur X/Twitter. Et il est loin d’être le seul. L’Américano-Française a conclu une première saison universitaire de haute volée par un Final Four fantastique avec UConn. Avec 24 points à 10/15 au tir dont 2/3 de loin, 15 rebonds, 5 passes, 2 interceptions et 3 contres en finale contre South Carolina, l’intérieure a été tout aussi déterminante dans la quête du titre que la superstar Paige Bueckers et la meilleure joueuse du dernier carré, Azzi Fudd. Et dire qu’elle vient simplement de disputer sa toute première saison en NCAA…

La « freshman » s’est installée en très bonne compagnie parmi les meilleures débutantes de l’histoire du basket universitaire. Elle est la première à signer un match en 20 points et 15 rebonds minimum lors de la finale NCAA. La première joueuse de première année des annales des Huskies, qui ont pourtant vu passer des Paige Buckers, Diana Taurasi, Sue Bird, Maya Moore, Rebecca Lobo ou Breanna Stewart, à inscrire 20 points ou plus lors de trois matchs de la March Madness. Et la première freshman toutes facs comprises à cumuler autant de points (114) dans le tournoi final.

« Je pense que j’ai mieux performé que ce à quoi je m’attendais » a réagi Sarah Strong en conférence de presse. « C’est bien d’avoir réalisé cela, mais cela ne serait pas arrivé sans mes coéquipières. Je tire d’elles ma confiance, et de la préparation que l’on a réalisé. Depuis les jours compliqués passés à l’entraînement, on a toujours été prêtes pour ces moments. »

Comme pré-destinée

Plus bavarde pour le moment sur le parquet que derrière un micro, ce qui amuse beaucoup son entraîneur Geno Auriemma, Sarah Strong semble en avance sur ses 19 ans dans tous les domaines.

Remarquable de calme pour ce qui était le plus grand rendez-vous de sa jeune carrière, d’une grande maturité dans son jeu, la joueuse de UConn semble comme faite pour ces moments. « Elle savait que c’était là où elle voulait être depuis la sixième » a expliqué au média Andscape son père Danny Strong, ancien joueur qui a longtemps évolué dans le championnat de France, notamment du côté de Gravelines-Dunkerque. « C’était dans son coeur. Nous sommes si heureux que nous ayons eu l’opportunité d’être ici, dans le cadre dans lequel nous sommes maintenant. »

Arrivée à Connecticut comme la meilleure lycéenne du pays, mais au second plan pour la dernière saison de Paige Buceckers avant de rejoindre la WNBA, Sarah Strong n’a cessé d’impressionner tout au fil de la saison (16.0 points, 8.7 rebonds, 3.4 passes décisives, 2.3 interceptions et 1.6 contre).

« Les bases qu’elle a posées en tant que freshman sont surréalistes » estimait Paige Bueckers avant la finale. « Le fait qu’elle ne va faire que s’améliorer est extrêmement effrayant. »

« Je me suis dit, ‘c’est Charles Barkley' »

Poste 4 ultra complète, capable de dominer en puissance comme en technique, avec une qualité balle en main rare pour une intérieure de cet âge, Sarah Strong n’a pour ainsi dire aucun vrai point faible. Et en fait une joueuse aussi difficile à cerner que bluffante à voir évoluer.

« Quand je l’ai vue jouer au lycée, je n’arrivais pas à trouver une joueuse à qui la comparer » a clamé son coach, le légendaire Geno Auriemma, 71 ans. « Je me suis dit, ‘c’est Charles Barkley’. Maintenant, elle est une bien meilleure shooteuse que Chuck ne l’était (38.8 % à 3-points, 13/26 durant la March Madness). Mais une joueuse, si jeune, qui connaît si bien le jeu, peu importe la situation dans laquelle elle est sur le terrain, peu importe ce qu’il faut faire, elle en a la capacité. C’est très rare pour des joueuses professionnelles, encore plus pour une joueuse universitaire de 19 ans. »

Et son ascension vers les sommets du basket féminin ne fait visiblement que commencer, alors qu’il lui reste encore trois années à passer chez les Huskies. Le départ de Paige Bueckers la saison prochaine devrait lui offrir encore davantage d’opportunités de briller. Et faire d’elle une des joueuses les plus attendues vers le monde pro. « Est-ce que je me vois comme la prochaine superstar ? Je n’ai pas pensé aussi loin que ça pour le moment » assurait-elle après le titre. « J’absorbe déjà tout ce qui m’arrive. »

La coach vaincue, Dawn Staley, ancienne coéquipière en WNBA d’Allison Feaster, la maman de Sarah Strong, en est en tout cas convaincue. « Dans les trois ans à venir, elle pourrait être la meilleure joueuse à être jamais passée par UConn » avait-elle avancé avant la finale. « Son QI basket est hors normes. Ses qualités ? Hors normes. Elle fait grosse action sur grosse action. »

Éligible à évoluer avec l’Equipe de France, grâce aux passeports français de ses parents, elle devrait toutefois logiquement renforcer la raquette des Etats-Unis en compétitions internationales à l’avenir alors qu’elle a déjà participé à plusieurs Coupes du monde U18 de 3X3 ou encore à l’AmriCup U18 avec Team USA.

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