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Les Celtics, Steve Nash, Kevin Garnett et les Nets… Joe Johnson ouvre la boîte à souvenirs

NBA – Fort attaquant et shooteur clutch à ses plus grandes heures, Joe Johnson est surtout un addict de la balle orange, toujours capable d’aller défier n’importe quel joueur sur les playgrounds d’Atlanta.

Joe Johnson avec les CelticsRetraité des parquets depuis le 22 décembre 2021, quand il avait rejoué quelques minutes symboliques – pour boucler la boucle – avec les Celtics, vingt ans après sa première apparition sous le même maillot vert, Joe Johnson n’en reste pas moins un drogué de la balle orange, lui qui a depuis fait les beaux jours de la « Big 3 ».

Drafté par Boston en 10e position en 2001, « Iso Joe » connaîtra sept franchises durant sa longue et enrichissante carrière NBA. Malheureusement pour lui, ses deux passages avec les Celtics furent de courte durée. D’autant plus dommage que les C’s allaient finir en finale de conférence Est en 2002, battus au bout de six manches par les Nets…

« J’ai grandi en regardant jouer Antoine [Walker] avec Kentucky, car je suis un gars de l’ACC avec Arkansas », explique JOe Johnson dans l’émission Run It Back de FanDuel TV. « C’était un intérieur qui pouvait porter le ballon et créer du jeu. Selon moi, sa meilleure qualité était encore la passe. Pour avoir joué avec lui, je peux te dire qu’il avait le sens du jeu. Et puis, il y avait Paul Pierce. Je crois qu’il venait juste d’obtenir son premier gros contrat. C’était un Paul Pierce jeune et arrogant [rires] ! Ça n’a malheureusement duré que six mois, car je me suis fait échanger [à Phoenix] juste après le All-Star Break. J’aurais bien aimé voir jusqu’où on aurait pu aller ensemble. Mais, en tant que rookie, j’ai appris à ce moment-là que, quand tu prends un peu de valeur dans la Ligue, ils peuvent te mettre sur la touche pour mieux t’échanger. Je suis passé de titulaire au bout du banc, quinze matchs à cirer le banc, DNP, et ils m’ont échangé… »

Aux prémices des Suns de Steve Nash

Envoyé dans l’Arizona en plein milieu de sa saison rookie, Joe Johnson n’est pas non plus à plaindre sachant qu’il va débarquer dans la prochaine franchise à changer le visage de la Ligue, au sein des Suns des « 7 Seconds or Less » en attaque. Derrière Steve Nash, arrivé au cours de l’été en provenance de Dallas, mais aussi le duo aérien Shawn Marion – Amar’e Stoudemire, Phoenix va prendre son envol en 2004.

« C’était vraiment super plaisant de jouer là-bas. Le terrain était grand ouvert, tous les gars pouvaient créer du jeu. Nash était le complément parfait pour des gars comme Amar’e Stoudemire, Shawn Marion, Quentin Richardson, moi… Il était tellement altruiste, il voulait faire briller tout le monde. Il savait quand nous filer la balle quand on était chaud. Quentin Richardson était le premier dans la Ligue aux réussites à 3-points. Et moi, j’étais le meilleur au pourcentage à 48% [en fait, deuxième derrière Fred Hoiberg (48.3%) des Wolves pour quelques centièmes, ndlr] ! C’était grâce à Nash ! Il venait nous voir pour nous dire qu’il allait nous trouver dans tel ou tel coin du terrain. Il s’assurait qu’on allait avoir nos tickets shoot. C’étaient des petites choses comme ça, qui le distinguaient du reste, et qui ont fait de lui un double MVP de la Ligue. Car il aurait très bien pu scorer 25 points par match facilement mais il préférait faire 16 points et 15 passes ! »

Déjà au bord d’une belle aventure potentielle avec les Celtics de Walker et Pierce à ses débuts, Joe Johnson va également manquer le train des Suns. Car, à l’été 2005, au moment d’aller chercher son premier gros contrat, l’ailier shooteur ne va pas trouver de terrain d’entente avec Phoenix… qui l’échangera finalement contre Boris Diaw !

« Le problème, c’est qu’on n’a joué qu’une seule saison tous ensemble. Une saison et après, ils ont cassé l’effectif. Évidemment, de mon côté, j’étais dans ma dernière année de contrat. Et ils ne s’attendaient pas du tout à ce qu’on finisse par être la meilleure équipe de la Ligue. J’avais pris trop de valeur sur le marché pour qu’ils puissent me re-signer. Et puis, ils ont échangé Quentin Richardson [à New York contre Kurt Thomas, ndlr] avant même que je parte. C’est au moment où Robert Sarver a pris le contrôle et je crois que le management voulait changer les choses. Je crois qu’ils n’étaient pas tellement fans de Q et moi [rires]. »

Finaliste de conférence surprise avec les Suns en 2005, face aux Spurs futurs champions, manquant notamment les deux premiers matchs à cause d’une fracture au visage, Joe Johnson aurait pu faire partie d’un noyau dur plus qu’intéressant à Phoenix. Mais « Iso Joe » ne manque toutefois pas de tresser les louanges de Nash, un double MVP légitime.

« Pour moi, il méritait ses deux trophées [de MVP]. Et je vais te dire pourquoi… On a eu une série de huit ou dix matchs qu’il a dû manquer sur blessure, et on n’en avait gagné qu’un ! Sans mentir… C’est dire à quel point il était important pour nous. Quand on l’avait sur le terrain, on donnait des fessées dans tout le pays. Mais sans lui, on se demandait comment le jeu pouvait être si difficile. »

L’effectif cinq étoiles des Nets

« Franchise player » des Hawks de 2005 à 2012, et six fois All-Star lors de sa période Atlanta, Joe Johnson va bien noircir la feuille de stats soir après soir, sans jamais aller plus loin que la demi-finale de conférence.

C’est finalement avec les Nets, lors de sa deuxième saison avec les arrivées conjuguées de Kevin Garnett, Paul Pierce et Jason Terry, que Joe Johnson va de nouveau croire qu’il peut rêver de bague.

« Honnêtement, je pensais qu’on pouvait aller au bout, qu’on pouvait être l’équipe qui allait battre le Heat. On avait récupéré Paul Pierce, Kevin Garnett, Jason Terry. Mais on a très mal commencé la saison, je crois qu’on était à 5 victoires pour 15 défaites [5-14, ndlr]. On a même fait la couv’ de Sports Illustrated, c’était la honte ! C’était difficile de marcher dans les rues de New York [rires]… On a eu pas mal de problèmes de blessures, avec Deron Williams et Brook Lopez. On a dû jouer beaucoup plus « small ball », avec KG qui jouait pivot. Malgré tout, je pense qu’on a fait un bon run. […] Si on n’avait pas eu toutes ces blessures, on aurait peut-être pu battre le Heat. Mais bon, cette équipe du Heat était dure ! »

Se souvenant notamment d’un Game 7 bouillant face au public brûlant de Toronto avec les Nets lors du premier tour des playoffs 2014, Joe Johnson ne pourra que regretter que cet effectif cinq étoiles n’ait pu trouver ses marques ensemble. Les rêves de grandeur de ces Nets, version Mikhail Prokhorov, auront fait long feu, Paul Pierce (en 2014) puis Kevin Garnett (en 2015) quittant rapidement le navire…

« J’essayais toujours d’arriver le premier à l’entraînement. Mais, quand j’arrivais, [KG] était déjà là, en sueur, en train de te raconter une histoire », se souvient Joe Johnson dans un sourire. « Et il avait une nouvelle histoire chaque matin ! Il était déjà à fond. Et ça durait toute la journée comme ça [rires]. »

Avant trois piges chez le Heat, dans l’Utah ou à Houston en tant que vétéran, Joe Johnson va boucler une carrière de scoreur qui l’aura tout de même amené jusqu’aux 20 000 points, 5 000 rebonds et 5 000 passes. Un cercle fermé de seize joueurs, et pas des moindres

Joe Johnson Pourcentage Rebonds
Saison Equipe MJ Min Tirs 3pts LF Off Def Tot Pd Fte Int Bp Ct Pts
2001-02 * All Teams 77 25 43.0 29.2 77.4 1.0 2.4 3.3 2.3 1.5 0.8 0.9 0.3 7.6
2001-02 * BOS 48 21 43.9 27.3 76.9 0.8 2.1 2.9 1.5 1.2 0.7 0.6 0.2 6.3
2001-02 * PHX 29 32 42.0 33.3 77.8 1.2 2.8 4.1 3.6 1.9 0.9 1.5 0.3 9.6
2002-03 PHX 82 28 39.7 36.6 77.4 0.7 2.5 3.2 2.6 1.7 0.8 1.3 0.2 9.8
2003-04 PHX 82 41 43.0 30.5 75.0 1.0 3.7 4.7 4.4 2.2 1.1 2.4 0.3 16.7
2004-05 PHX 82 40 46.1 47.8 75.0 1.5 3.7 5.2 3.6 2.0 1.0 1.8 0.3 17.1
2005-06 ATL 82 41 45.3 35.6 79.1 1.2 2.9 4.1 6.5 2.3 1.3 3.3 0.4 20.2
2006-07 ATL 57 41 47.1 38.1 74.8 0.9 3.3 4.2 4.4 2.0 1.1 3.1 0.2 25.0
2007-08 ATL 82 41 43.2 38.1 83.4 1.0 3.5 4.5 5.8 2.1 1.0 2.7 0.2 21.7
2008-09 ATL 79 40 43.7 36.0 82.6 0.8 3.6 4.4 5.8 2.2 1.1 2.5 0.2 21.4
2009-10 ATL 76 38 45.8 36.9 81.8 1.0 3.7 4.6 4.9 1.9 1.1 1.9 0.1 21.3
2010-11 ATL 72 36 44.3 29.7 80.2 0.8 3.2 4.0 4.7 1.8 0.7 2.0 0.1 18.2
2011-12 ATL 60 35 45.4 38.8 84.9 0.9 2.8 3.7 3.9 1.3 0.8 1.9 0.2 18.8
2012-13 BRK 72 37 42.3 37.5 82.0 0.7 2.3 3.0 3.5 1.4 0.7 1.7 0.2 16.3
2013-14 BRK 79 33 45.4 40.1 81.5 0.6 2.8 3.4 2.7 1.6 0.6 1.5 0.1 15.8
2014-15 BRK 80 35 43.5 35.9 80.1 0.7 4.1 4.8 3.7 1.5 0.7 1.7 0.2 14.4
2015-16 * All Teams 81 33 43.9 38.3 83.1 0.6 3.0 3.6 3.9 1.8 0.8 2.0 0.1 12.3
2015-16 * BRK 57 34 40.6 37.1 85.2 0.6 3.3 3.9 4.1 1.8 0.7 2.0 0.0 11.8
2015-16 * MIA 24 32 51.8 41.7 76.5 0.6 2.2 2.8 3.6 1.9 0.9 1.8 0.1 13.4
2016-17 UTH 78 24 43.6 41.1 81.8 0.4 2.7 3.1 1.9 1.2 0.5 0.9 0.2 9.2
2017-18 * All Teams 55 22 40.6 27.6 88.9 0.3 2.9 3.1 1.5 1.2 0.3 0.9 0.1 6.8
2017-18 * UTH 32 22 42.0 27.4 83.3 0.4 3.0 3.3 1.4 1.0 0.4 1.0 0.2 7.3
2017-18 * HOU 23 22 38.1 27.9 95.2 0.1 2.7 2.8 1.7 1.5 0.3 0.8 0.0 6.0
2021-22 BOS 1 2 100.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 2.0
Total   1277 35 44.1 37.1 80.2 0.8 3.1 4.0 3.9 1.8 0.8 1.9 0.2 16.0

Comment lire les stats ? MJ = matches joués ; Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; Off = rebond offensif ; Def= rebond défensif ; Tot = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; Pts = Points.

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