Le début de match est très rythmé avec un Franz Wagner qui inscrit 14 points dans le premier quart-temps, remporté par le Magic (29-25). La suite est moins reluisante car les Cavaliers sont très maladroits de loin. Ils n’existent que par les pénétrations de Donovan Mitchell et Darius Garland.
La preuve : à la pause, ils ont inscrit 40 de leurs 49 points dans la raquette. Le Magic peut compter sur les tirs primés de Jalen Suggs pour être devant (53-49).
Mais la mi-temps a cassé les jambes des joueurs d’Orlando, qui reprennent très mal. Donovan Mitchell, lui, est toujours aussi tranchant. L’arrière trouve même un peu de réussite derrière l’arc, et les Cavaliers passent un 13-0 pour prendre les commandes. Le Magic réagit vite et bien avec un 8-0. Mais Donovan Mitchell, encore lui, enchaîne deux paniers, dont le second au buzzer, pour conclure le troisième quart-temps (73-78).
Le mode Mitchell est alors activé du côté de Cleveland. Tous les ballons passent par lui, et il est le seul danger offensif puisqu’il prend tous les tirs. En face, c’est plus varié, avec Franz Wagner, puis aussi Paolo Banchero, qui se montre plus, et Suggs qui frappent à 3-pts. Le jeu offensif des Cavaliers étant très lisible, le Magic peut pousser à la faute Mitchell et ses coéquipiers. Les erreurs s’accumulent côté Cleveland et le Magic parvient, sans trembler aux lancers-francs, à l’emporter 103-96 pour s’offrir un Game 7.
CE QU’IL FAUT RETENIR
– Donovan Mitchell seul au monde. Avec 50 points à 22/36 au shoot, l’arrière a fait un énorme match. Il a porté son équipe et a intelligemment appuyé sur les pénétrations plutôt que d’allumer de loin. Mais s’il fut aidé par Darius Garland avant la pause, en seconde période, il s’est retrouvé seul au monde, prenant la moitié des tirs de son équipe et inscrivant tous les points des Cavaliers (18) en dernier quart-temps ! Aussi fort soit-il, il aurait eu besoin de soutien pour renverser le Magic.
– Les erreurs dans le dernier quart-temps. Si les Cavaliers ont manqué de variété, s’appuyant uniquement sur Donovan Mitchell pour faire la différence, ils ont aussi manqué de justesse dans les derniers instants. Le symbole de ce constat ? Le ballon perdu par Darius Garland, pour violation des 8 secondes, à trois minutes de la fin, alors que le meneur de jeu n’avait aucune pression pour remonter la balle ! En plus, le Magic était alors dans un temps fort. Avec sept ballons perdus et cinq rebonds offensifs laissés au Magic en dernier acte, les joueurs de J.B. Bickerstaff ont commis trop d’erreurs pour se sauver et c’est eux qui auront des regrets.
– Le trio Magic. Les 50 points de Donovan Mitchell prennent logiquement toute la place, mais le Magic a été chercher sa qualification, et n’a pas seulement profité des erreurs des Cavaliers pour ramasser ce Game 7 tombé du ciel. Franz Wagner, Jalen Suggs et Paolo Banchero ont été très bons, compilant 75 points. Le premier a lancé le match, le second a été une peste, toujours très énergique avec des tirs primés utiles, et le dernier a mis des shoots importants en dernier acte.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.