A Miami, on compte six joueurs âgés de 33 ans ou plus et bien qu’ils n’aient pas tous joués un rôle primordial sur le terrain en tout cas, la plupart d’entre eux n’a pas l’intention de céder la place.
Parmi eux, on retrouve Mike Bibby (33 ans), disparu de la rotation dernièrement mais bien décidé à utiliser sa « player option » qui lui assurerait directement une place dans l’effectif du Heat pour la saison prochaine.
« Quelque part, je suis encore jeune. Il me reste beaucoup d’années dans cette ligue et je ne pense définitivement pas à la retraite. »
Même son de cloche du côté de Juwan Howard (38 ans), Erick Dampier (35), Jamal Magloire (33) et Eddie House (33) qui cumulent un total de 166 minutes en playoffs cette saison.
Néanmoins, à l’inverse de Bibby, ils ne possèdent aucune option et seront donc (sauf lock-out) free agents non restrictifs dans quelques jours.
« Oui, j’ai l’intention de revenir. A Miami de préférence, » affirme Howard suivi par Magloire, « absolument, j’ai l’intention de revenir et de jouer, » mais aussi par House « je peux encore jouer. La retraite est le dernier de mes soucis. »
Evidemment, tous aimeraient rejouer pour le Heat mais cette décision ne leur appartient plus désormais.
Au final, Ilgauskas (36 ans) semble être le seul à envisager sérieusement la retraite alors qu’il possède lui aussi une « player option. »
Cela fait donc cinq candidats déclarés et un incertain.« Quand vous atteignez un certain âge, votre famille vous manque, vos enfants vous manquent, » confie-t-il au Sun Sentinel. « Ce n’est pas une décision en l’air mais à un moment, les voyages vous touchent et votre corps ne répond plus de la même façon. C’est une évolution naturelle. »
Le problème pour le Heat, c’est que même si Bibby et Ilgauskas renoncent à leur option (1.4 million chacun), leur masse salariale sera aux alentours des 64 millions.
On ignore quel sera le prochain plafond autorisé mais on imagine que Miami est déjà bien au-dessus. Ce qui signifie qu’il ne possèdera pas une marge de manœuvre énorme pour remplacer ses papys.