C’est une des questions les plus intéressantes, et importantes, pour les Spurs. À quel poste Victor Wembanyama jouera-t-il exactement ? Pour l’instant, on se dirige vers le poste d’ailier-fort aux côtés de Zach Collins.
Cette question « cool » comme l’a précisé Gregg Popovich, le Français y a répondu de manière très large.
« Il va sans dire que je joue parfois le même rôle que Tre Jones à la mène, que Zach Collins au poste de pivot ou que Devin Vassell dans l’aile », glisse ainsi le premier choix de la Draft 2023 à ESPN. « Il n’y a pas vraiment de limites. Sur beaucoup d’actions, cela dépendra de l’endroit où je me trouve. Je peux autant être le meneur de jeu que l’ailier. Peu importe. »
Si on suit ses propos, « Wemby » jouira ainsi d’une grande liberté sur le terrain, afin de profiter au maximum de ses qualités. Attention à ne pas se disperser non plus. Il s’agira donc d’une question d’équilibre dont la saison des Spurs pourrait dépendre, tant l’effectif texan est encore léger.
Victor Wembanyama encore en apprentissage sur le plan défensif
Ces questions offensives viendront plus tard car c’est la défense qui occupe le plus le training camp des Spurs depuis son ouverture. Peut-être plus qu’en attaque, c’est là que Victor Wembanyama est le plus attendu.
« Il y a quelques semaines, pendant une action, je pensais avoir un shoot ouvert à 3-pts », se souvient Doug McDermott au sujet d’un « pickup game » estival. « Puis soudainement, un bras est venu de nulle part pour contrer le ballon. C’était impressionnant. C’est incroyable à observer. Il fait des choses qui ne s’expliquent pas. Il est tellement fluide malgré sa taille. Les fans vont être surpris. Il est tellement coordonné pour sa taille et c’est un joueur très altruiste, capable de réaliser n’importe quelle action et très à l’aise pour shooter de partout ». »
Le Français, dévoré par l’envie d’apprendre, reconnaît qu’il est encore parfois en difficulté avec les consignes de son coach en défense, face à des concepts qu’il rencontre pour la première fois.
« J’ai parlé aux coaches car je voulais plus d’informations encore, et ils me répondent de ne pas m’en faire, que ça va venir naturellement » conclut-il. « Mais c’est difficile car il faut être totalement être concentré sur le terrain. Si on perd le fil pendant une seconde, on est foutu pour les quinze minutes d’après. »