Représenter les Etats-Unis dans une compétition internationale a toujours été le rêve d’Erik Spoelstra. Mais le faire à Manille, sur la terre natale de sa mère, c’est carrément un double rêve qui se réalise. La FIBA a donc bien fait les choses puisque les Etats-Unis disputent leurs matches de poule aux Philippines, pays où le basket n’est pas loin d’être une religion.
« Je rêvais de faire partie du programme des États-Unis depuis tant d’années et de voir la Coupe du monde se dérouler à Manille », confirme le coach du Heat sur le site de la FIBA. « Je suis très fier d’être Américain, mais aussi de mon héritage philippin. Je suis très heureux que l’ensemble du groupe puisse voir l’enthousiasme et l’état d’esprit du public de Manille ».
« Ce sont des souvenirs qui durent toute une vie »
Même si Erik Spoelstra assure que ce sont les joueurs qui seront accueillis comme des « rock stars », il est très connu sur place, et il sera très sollicité.
« C’est une expérience vraiment surréaliste » poursuit-il. « Je pense que ce sera vraiment sympa pour tout le monde de voir combien les gens sont passionnés pour le basket ici. Je pense que notre groupe va être très bien traité. »
Pour Erik Spoelstra, cette Coupe du monde, et sa préparation, sont d’abord des aventures humaines. Des joueurs se découvrent, et des liens se créent pour tendre vers un même objectif : l’or. Mais le coach de Miami rappelle que le groupe se crée aussi des souvenirs qui resteront gravés.
« Il est évident que nous aimerions sortir de cette épreuve avec une médaille d’or, mais ce sont des souvenirs qui durent toute une vie. C’est un engagement important pour nous tous, les joueurs, le staff, toutes les personnes impliquées dans les coulisses de l’équipe des Etats-Unis. C’est un engagement de six semaines, mais en réalité, c’est plus long que cela. Il y a tout le temps de préparation en amont, mais en réalité, ce qu’on fait, c’est créer des souvenirs en commun qui, je l’espère, dureront toute une vie. C’est quelque chose d’unique et de différent du basket NBA auquel nous sommes habitués. »