Plus d’une fois dans sa carrière, Draymond Green a dit tout le bien qu’il pensait de LeBron James. « Quand on regarde ce que LeBron a fait dans sa carrière, sa manière de la mener, la manière de gérer son business, la manière de faire attention à son physique, je pense qu’il a défini le modèle, pas uniquement pour moi, mais aussi pour beaucoup de sportifs dans les années à venir », expliquait l’intérieur des Warriors en septembre 2018.
Ce respect envers le joueur des Lakers découle d’une amitié profonde entre les deux hommes, sur laquelle l’ancien meilleur défenseur de l’année s’est récemment attardé en passant sur le podcast de Paul George.
« C’est mon grand frère, je l’aime à en mourir, et rien ne changera ça. La seule chose qui change, c’est que notre relation continue à se développer », commence-t-il par décrire, en parlant d’un rival qu’il a affronté quatre années de suite en Finals NBA (2015-2018), du temps où le « King » portait le maillot des Cavs.
Cet amitié grandissante s’est faite en parallèle à un changement d’attitude personnelle sur le parquet vis-à-vis de ses adversaires. « Au fur et à mesure que je vieillis dans ma carrière, je n’entre plus sur le terrain avec l’état d’esprit ‘je te déteste’. J’avais l’habitude d’y aller avec cette idée en tête envers tout le monde et je n’étais pas capable de séparer les deux », rapporte ainsi le joueur de 33 ans.
Les fans ne devraient pas s’en préoccuper
Quid alors des fans qui reprocheraient aux grands noms de cette ligue de ne plus cultiver une rivalité féroce d’antan, sans faire rejaillir cette proximité entre joueurs en dehors des parquets ?
« Parce que la nôtre (amitié) est exposée devant le monde entier, on se dit que c’est un problème. Ce que je veux dire aux gens, c’est qu’ils ne devraient pas s’en préoccuper parce qu’ils ne peuvent rien y faire et que cela n’affecte pas leur vie. Même si je perds ce match, cela n’affecte pas votre vie, à moins que vous ne décidiez de miser de l’argent dessus, et c’est votre problème. […] Vous ne devriez donc pas perdre votre temps à vous poser des questions sur notre relation », réclame Draymond Green.
Ce dernier conclut : « Il y a un respect et une affection que le basket ne changera pas, aucun match, aucune série. Cet amour, ce respect et cette fraternité existent. Et si vous le voulez, si vous l’espérez ou si vous pensez que c’est le cas, je suis désolé, mais non. Si vous pensez que je vais revenir en arrière et manquer de respect à mon frère, je suis désolé, j’en suis incapable. »