Son « workout » avec les Warriors il y a deux semaines ? C’était probablement la « meilleure expérience dans le processus de pré-draft » de Brandin Podziemski. « J’ai eu l’impression d’être dans une famille, l’entretien avec Mike (Dunleavy Jr, le GM) et le reste de l’équipe était plus une conversation qu’un interrogatoire », décrit le futur rookie, qui voit une association « parfaite ».
Grand gagnant du Draft Combine, l’ancien meneur de Santa Clara a été drafté par les Californiens à la 19e place. Heureux de ne quasiment pas bouger sur le plan géographique, le natif du Wisconsin est à « 100% » convaincu de pouvoir s’intégrer au jeu des champions NBA 2022.
« Je suis un joueur de basket qui sait comment passer, dribbler et tirer, ce qui est l’incarnation du programme des Warriors. Je pense être assez intelligent, et les Warriors ont aussi beaucoup de joueurs intelligents. Je pense donc que les deux parties s’accordent parfaitement », développe le joueur de 20 ans.
Celui-ci, en matière d’apprentissage, entend se comporter comme une « éponge » dès son arrivée au sein de cette équipe pas comme les autres. « Il y a évidemment beaucoup de vétérans dans l’équipe qui sont passés par là, avec beaucoup de titres. Coach Kerr en a gagné neuf. C’est ce leadership de vétérans qui aidera des gars comme Trayce (Jackson-Davis, 57e choix) et moi. On veut gagner un titre maintenant », se fixe déjà le gaucher dont le joueur favori s’appelle Manu Ginobli.
J’aime noircir la feuille de stats
À l’instar de la légende des Spurs, le meneur de jeu a la particularité d’avoir développé un jeu complet. À Santa Clara la saison passée, il tournait à près de 20 points de moyenne et surtout un peu moins de… 9 rebonds par match. « C’est juste la volonté d’avoir le ballon, de regarder les gens tirer, comment la balle rebondit, tout ce genre de choses joue là-dedans. Au final, tout dépend de l’envie que l’on a d’aller récupérer le ballon », explique-t-il sur ce quota de rebonds.
« Étant meneur de jeu, le fait de prendre un rebond permet à l’équipe de courir plus facilement au lieu d’avoir à sortir le ballon », poursuit le gaucher en ajoutant, dans le prolongement : « Je suis un joueur à triple-double en NBA. J’aime noircir la feuille de stats de toutes les façons possibles. »
Une jolie promesse alors que l’intéressé, qui pense ne pas avoir eu sa chance à Illinois l’année précédente (4 minutes en moyenne…), n’a pas de grosses garanties niveau temps de jeu potentiel, surtout avec l’arrivée de Chris Paul à San Francisco. « Vous savez, à l’avenir, je vais pouvoir jouer aux côtés des deux meilleurs shooteurs du monde (Stephen Curry et Klay Thompson), alors j’ai hâte. Je suis une éponge et je m’adapte à tout », termine-t-il.