Avec un Ben Simmons cible constante des réseaux sociaux, un Kevin Durant qui voulait partir durant l’été et un Kyrie Irving qui multiplie les déclarations étranges et polémiques, les Nets ont quelques cas inflammables à gérer.
Pour le premier, et malgré son retour en présaison après plus d’un an d’absence, les critiques affluent. En début de semaine, un airball sur un playground, pendant une rencontre avec des fans, est devenu viral, et sujet de moquerie.
« On ne me lâche jamais. Ça ne s’arrête pas », constate-t-il pour ESPN. « Parfois, ça me rend malade. Ensuite, je me dis que je suis Ben Simmons et que ça fait partie du jeu. Il y a dix joueurs qui font des airball, mais on va trouver une image de moi pour en faire des caisses et dire que je ne sais pas faire ci ou ça. Franchement, vous croyez que je fais un airball à chaque shoot ? Il faut avoir le cuir épais et se dire que je ne peux pas prendre tout au premier degré. Ce sont les réseaux sociaux. »
« Si un joueur était un bon à rien, je ne pense pas que les gens seraient autant sur son dos »
Pour se rassurer, l’ancien de Philadelphie inverse même les choses. S’il est aussi critiqué, c’est justement parce qu’il n’est pas un joueur si mauvais.
« Je crois que c’est ça. Les gens savent ce dont je suis capable. Si un joueur était un bon à rien, je ne pense pas que les gens seraient autant sur son dos. En un sens, ça me motive. Bien sûr, parfois c’est difficile à vivre, mais je le vois un peu comme du respect quelque part. »
Pour gérer au mieux cette situation, l’ancien All-Star se tourne vers ses coéquipiers, Kevin Durant et Kyrie Irving. L’ancien des Warriors est un grand habitué de Twitter, et il n’hésite pas à répondre, quand le second agite toujours les internautes avec ses commentaires et ses prises de position.
« C’est cool d’avoir ces deux joueurs car ils ont connu des expériences différentes durant leur carrière », constate Ben Simmons. « Ils peuvent s’identifier à moi car il se passe toujours beaucoup de choses quand leurs noms sont évoqués. »
L’ancien des Cavaliers et des Celtics confirme : « Je lui dis non seulement de s’en foutre, mais aussi de pouvoir gérer tout ça, de l’affronter. C’est ma responsabilité de le protéger, mais je dois également comprendre qu’il doit traverser ces choses-là par lui-même. Quand il demande de l’aide, je suis là pour lui. »