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De Yakima à la « Green Room » en passant par la G-League, le parcours chaotique de MarJon Beauchamp jusqu’à la Draft NBA

Draft – En zappant la case NCAA, MarJon Beauchamp s’est compliqué la tâche. Mais le jeune arrière/ailier a retrouvé sa voie, avec une invitation à la « Green Room » à la clé.

Il n’y a pas si longtemps que ça, environ quinze mois en arrière, MarJon Beauchamp (1m98, 90kg) envisageait de faire une pause et de s’éloigner de la balle orange. Aujourd’hui, il fait tout simplement partie de la vingtaine de joueurs invités à la fameuse « Green Room » de la  Draft 2022, programmée pour jeudi soir.

Il est le dernier à recevoir son invitation, un symbole de plus dans ce parcours chaotique qui l’a mené de chez lui, à Yakima, jusqu’au Barclays Center.

« J’ai le sentiment de m’être trouvé et d’avoir appris sur moi-même », explique-t-il dans le New York Post. « J’ai grandi en tant qu’homme et j’ai fait plusieurs pas dans la bonne direction. »

La G-League pour se retaper

Après le flop de Chameleon BX, un programme d’entraînement alternatif qu’il voulait rejoindre avant l’avènement d’une pandémie mondiale, MarJon Beauchamp s’est rabattu sur une petite fac dans sa ville natale de Yakima, dans l’Etat de Washington.

De fil en aiguille, après avoir tourné à 30 points, 11 rebonds et 5 passes dans une saison raccourcie à 12 matchs seulement, il a été repéré par la G-League qui l’a recruté dans son équipe fanion, le Ignite.

Sous la houlette de Mike Miller notamment, MarJon Beauchamp a bossé son jeu dans l’antichambre de la Grande Ligue, avec un exercice plutôt convaincant à 15 points, 7 rebonds, 2 passes et quasiment 2 interceptions par match. Alors, évidemment, il est encore un « prospect » à 21 ans, avec un tir à 3-points (et extérieur en général) qui est largement perfectible (24% seulement cette saison), mais ses attributs physiques (dont une envergure de 2m15) en font un candidat légitime au premier tour.

« Il est comme Brandon Clarke, un type de défenseur polyvalent », souffle ainsi un scout resté anonyme. « Très actif avec un gros moteur. Tu n’as pas à mettre de systèmes en place pour lui. C’est un joueur d’équipe qui peut s’adapter à d’autres types de joueurs. »

Déjà passé par les Hawks (16e choix), les Rockets (3e, 17e et 26e), les Grizzlies (22e, 29e), les Bulls (18e), les Cavaliers (14e), les Pelicans (8e), les Wizards (10e), les Hornets (13e, 15e) et les Spurs (9e, 20e, 25e), MarJon Beauchamp a ratissé large et peut même espérer tomber dans l’escarcelle des Knicks, à la 11e place.

Un joueur défensif dans un premier temps

En l’occurrence, après un workout individuel avec les Knicks, plus un dîner avec Tom Thibodeau et Leon Rose, respectivement entraîneur en chef et président de l’équipe, il se verrait bien atterrir dans la Grosse Pomme pour y briller défensivement, dans un premier temps du moins.

Même si cela semble un tantinet ambitieux de le voir appeler si tôt dans la Draft…

« Je pense qu’ils pensent à moi. Je peux arriver dans leur équipe et jouer de bonnes minutes et apprendre des vétérans dont ils disposent. Je pense vraiment que je peux grandir avec cette équipe, surtout dans l’aspect défensif. Avec Coach Thibs, il faut d’abord défendre et je pense que ça sera mon rôle en NBA. »

Après avoir connu les affres de l’échec avec un retour au point de départ qui a logiquement semé le doute dans sa tête, MarJon Beauchamp a peu à peu retrouvé le moral. Mieux encore, il a retrouvé l’amour du jeu entouré d’entraîneurs et de joueurs qu’il côtoyait depuis ses débuts à Yakima.

Maintenant, tous les doutes sont effacés. Et, comme le dit son père, Jon : « Il est tellement prêt à jouer en NBA, que ça n’en est même pas drôle ! »

« J’étais tout proche de tout lâcher quand j’ai dû rentrer à Yakima après Chameleon BX », conclut MarJon Beauchamp. « C’était probablement le moment le plus difficile de ma vie. C’était très dur parce que je n’avais aucune opportunité. Comme on dit, on t’aime quand tu es tout en haut mais quand tu es au plus bas, on t’oublie facilement. J’ai été dans cette position. »

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