Avec Markelle Fultz, Jonathan Isaac, Cole Anthony, Wendell Carter Jr, R.J. Hampton, Mo Bamba ou encore Chuma Okeke, auxquels il faut désormais ajouter les rookies Jalen Suggs et Franz Wagner, le Magic possède une flopée de jeunes talents dans son effectif.
Mais pour permettre à tout ce joli monde de se développer, il va falloir ramener des vétérans en Floride, en mesure de transmettre leur savoir à leurs coéquipiers, inexpérimentés et désireux de progresser rapidement.
En ce sens, il n’est guère surprenant d’apprendre que, cet été, les dirigeants d’Orlando auront « comme objectif d’apporter de l’expérience » à un roster composé majoritairement de joueurs de 23 ans, ou moins. Une donnée nécessaire, afin d’éviter une reconstruction trop longue, pour ne pas dire inefficace, comme entre 2012 et 2018.
« Ce devront être des joueurs qui, d’après nous, nous aideront à faire progresser notre équipe, qui permettront à nos jeunes de bien appréhender les premiers instants de leur carrière et qui nous épauleront également sur le terrain, en démontrant ce que peut apporter un travail acharné et une bonne préparation », annonce ainsi Jeff Weltman, le président de la franchise, dans les colonnes de The Athletic.
Marge de manoeuvre et projet sportif limités
Et pour trouver le bon équilibre entre jeunesse et expérience, le Magic va déjà pouvoir compter sur les présences de Terrence Ross (30 ans), Michael Carter-Williams (29 ans) et Gary Harris (26 ans), voire Dwayne Bacon (25 ans). À moins que certains d’entre eux ne soient transférés ou libérés prochainement, comme le laissent supposer les dernières rumeurs, afin de faire de la place sous le « salary cap ».
Au-delà de ces quatre joueurs, Orlando s’appuiera évidemment sur la « free agency » pour recruter des vétérans. Ainsi, la franchise floridienne aurait déjà dans le viseur plusieurs éléments susceptibles de répondre à ses attentes estivales, comme Otto Porter Jr. (28 ans), James Ennis (31 ans), Kent Bazemore (32 ans), Garrett Temple (35 ans), David Nwaba (28 ans) ou Tony Snell (29 ans).
À noter que, contrairement aux autres, Otto Porter et James Ennis connaissent assez bien le Magic, puisqu’ils y ont évolué récemment : depuis mars 2021 pour le premier nommé, depuis février 2020 pour le second. Et les dirigeants floridiens auront, d’ailleurs, la possibilité de re-signer leurs deux ailiers, grâce aux fameux « Bird Rights ».
Pour ce qui est de Kent Bazemore, Garrett Temple, David Nwaba et Tony Snell, la manœuvre ne sera pas aussi aisée, car Orlando n’aura que sa « mid-level exception » de 9.5 millions de dollars à leur proposer. En plus d’un projet sportif pas forcément attractif pour des joueurs, certes de rotation, mais avec une belle ancienneté dans la ligue et qui risquent, potentiellement, de vouloir viser plus qu’une simple année de transition.
LEXIQUE |
Salary cap : c’est la masse salariale définie par la NBA. Pour la saison à venir, elle sera de 112 millions de dollars, mais les franchises ont la possibilité de la dépasser, lorsqu’elles prolongent leurs propres joueurs ou lorsqu’elles utilisent des « exceptions ».
Bird Rights : règle qui permet à n’importe quelle franchise de dépasser le montant du « salary cap » pour prolonger l’un de ses joueurs.
Mid-level exception : enveloppe financière de 9.5 millions de dollars, dont disposent pour leur recrutement toutes les franchises NBA qui ne payent pas de « luxury tax ». Elles peuvent l’utiliser sur un ou plusieurs joueurs. En revanche, une équipe qui doit payer la « luxury tax » dispose de 5.9 millions de dollars à dépenser.