Pour la première fois de la saison, les Nuggets jouent devant leur public, et ça s’entend et ça se voit !
Après quatre minutes d’observation marquées par deux alley-oops de Dwight Howard, les Nuggets prennent le dessus. Nikola Jokic archi-domine au rebond offensif, tandis que Michael Porter Jr. déboule en contre-attaque, et Denver signe un 10-2 pour prendre le large (19-10).
Aaron Gordon avait prévenu qu’il jouerait la carotte pour profiter des relances de Jokic. Cette fois, c’est Willy Barton qui lève la tête et l’envoie au dunk (26-12). Et on n’en est qu’au milieu du premier quart-temps…
Facundo Campazzo envoie Ben Simmons au sol !
Tobias Harris et Matisse Thybulle stoppent l’hémorragie, mais les vagues viennent de partout, et c’est au tour de Paul Millsap de planter à 3-points, imité ensuite par Porter, PJ Dozier et Jamal Murray. Les Nuggets terminent le quart-temps sur un 12-4, et après douze minutes, l’écart est déjà énorme : 44-22 !
Les Nuggets n’ont plus qu’à gérer cette avance, devant un public qui scande des « MVP, MVP » lorsque Jokic tire ses lancers-francs. Un public qui gronde quand Dwight Howard récolte une « Flagrant » pour un vilain geste sur Will Barton. De ce deuxième quart-temps, on retiendra aussi le tampon de Facundo Campazzo sur Ben Simmons. Les deux se cherchent, se frottent, et l’Argentin a le dernier mot. À la mi-temps, Denver mène de 23 points (68-45).
Les Nuggets se relâchent
On pense que Denver va gentiment gérer son avance, d’autant que Gordon et Murray font passer l’écart à +25. À une minute de la fin du 3e quart-temps, les Nuggets mènent 88-63, et on se dit que le « garbage time » va être très long… Sauf que les Sixers terminent le quart-temps sur un 8-0, qui se transforme en 14-2 à cheval sur les deux quart-temps. Grâce à ses doublures, et notamment Furkan Korkmaz, les Sixers ont divisé par deux leur retard, et il n’y a plus que 13 points d’écart (90-77). Il reste plus de huit minutes à jouer.
Jamal Murray pense calmer les Sixers, avec notamment une merveille de step-back à 3-points, mais Philly insiste, et c’est Tyrese Maxey qui se lâche. Il marque à 8 mètres puis sert Mike Scott à 3-points. À deux minutes de la fin, il n’y a plus que dix points d’écart (99-89), et Maxey encore lui ramène l’écart à -6 (101-95).
Il reste 20 secondes à jouer, et Mike Malone est obligé de laisser ses stars sur le terrain. C’est donc Nikola Jokic qui envoie Jamal Murray au touchdown pour valider la victoire (104-95). Les remplaçants de Philly se sont bien accrochés, mais ils partaient de beaucoup trop loin.