La Draft 2017 est considérée comme l’une des plus talentueuses de la dernière décennie, et ça s’est vérifié jusqu’à la « deadline » hier avec des prolongations en pagaille pour les joueurs issus de cette cuvée.
Les 1er et 6e choix, Markelle Fultz et Jonathan Isaac, ont renouvelé leur bail à Orlando pour 50 millions de dollars sur trois ans et 80 millions sur quatre ans. Luke Kennard, 12e choix en 2017, a convaincu les Clippers de mettre 64 millions sur la table, sur quatre ans. OG Anunoby (23e choix) a lui signé pour 72 millions sur quatre ans, un million de moins que Derrick White (29e choix) à San Antonio.
Avant ça, ces dernières semaines, Jayson Tatum (3e choix), De’Aaron Fox (5e choix), Donovan Mitchell (13e choix) et Bam Adebayo (14e choix) avaient paraphé des prolongations « max » à 163 millions (voir jusqu’à 200 millions) de dollars sur cinq ans. Kyle Kuzma (27e choix) s’était lui contenté d’un petit contrat de 40 millions sur trois ans à Los Angeles, et Monte Morris (51e choix) avait signé pour 27 millions sur trois ans à Denver.
Encore avant ça, Dillon Brooks (45e choix) avait prolongé à Memphis pour 35 millions sur trois ans en février dernier, et à l’été 2019, Thomas Bryant (42e choix) avait lui accepté 25 millions sur trois ans des Wizards.
Ceux qui n’ont pas utilisé leur stylo
On pensait pouvoir ajouter un ou deux noms de plus à la liste. Celui de John Collins (19e choix) notamment, qui répète depuis des mois travailler à une prolongation avec les Hawks et qui, encore hier, était optimiste sur un accord. Mais l’intérieur voulait un contrat « max » que ses dirigeants n’étaient pas prêts à lui offrir après avoir cassé leur tirelire sur Rajon Rondo, Danilo Gallinari et Bogdan Bogdanovic.
Autres joueurs qu’on aurait pu imaginer prolonger, mais qui n’ont pas trouvé de terrain d’entente avec leur club : Jarrett Allen (22e choix) à Brooklyn, Lauri Markkanen (7e) à Chicago ou Lonzo Ball (2e) à New Orleans.
Les trois hommes ont montré de belles choses depuis leur arrivée en NBA, pas assez toutefois pour obtenir un contrat les yeux fermés. D’autant que le premier est dans une grosse écurie qui fait attention à ses dépenses, et qu’il ne voulait pas faire de sacrifice financier. Tandis que les deux autres ont enchaîné les blessures. On pourrait parler ici de Zach Collins (10e) et Josh Hart (30e) également.
Tous ces joueurs seront free agents protégés l’été prochain et leur franchise a donc encore leur destin entre leurs mains : elles pourront s’aligner sur les offres qu’ils recevront.
Font également partie de cette catégorie Frank Ntilikina (8e), Dennis Smith Jr. (9e), Malik Monk (11e), Justin Jackson (15e), D.J. Wilson (17e), Terrance Ferguson (21e) ou encore Tony Bradley (28e).