Chaque année, des inconnus du grand public profitent de l’été pour se révéler jusqu’à faire monter leur côte d’amour. Sophomores ayant à peine foulé les terrains lors de leur année rookie, journeymen, expatriés ou joueurs de l’ombre parviennent le temps des summer leagues à prouver leurs compétences.
L’an dernier, ils s’appelaient Matt Barnes, Kelenna Azubuike. Cette année, c’est au tour de Rodney Carney, Louis Williams (Philadelphie), Francisco Garcia (Sacramento), Jason Maxiell (Detroit), Coby Karl (LA Lakers), Von Wafer (Denver) ou encore Jose Juan Barea (Dallas) de s’illustrer. Certains cherchent désespérément un spot dans un roster, d’autres ont déçu leur coach et cette intersaison leur permet de se replacer considérablement aux yeux des techniciens.
L’émergence de ces joueurs peut également être une explication à la non-utilisation de la plupart des étrangers de summer leagues. Au-delà des mésaventures des Français Bokolo, Petro ou encore Adjiwanou, d’autres joueurs en font les frais : Viktor Sanikidze joue autant qu’à Dijon, les excellents David Bluthental, Mancinelli, Daniel Santiago ou Davir Markota connaissent le même sort.
Quand au prospect, Yaroslav Korolev il ferait mieux de retourner en Europe s’aguerrir à de vraies joutes, les Clippers ne l’ayant toujours pas confronté aux bagarres des summer leagues.
A en croire que si aujourd’hui, les étrangers envahissent de plus en plus
JLB