On le sait, la position de Kurt Rambis avec les Wolves est extrêmement fragile. Des rumeurs font ainsi état de l’impatience du propriétaire, ce que David Kahn, le GM, nie de façon vigoureuse.
Aujourd’hui, c’est au tour des joueurs d’expliquer que Kurt Rambis fait du bon travail. Et que c’est leur propre faute si cela ne se voit pas.
Kevin Love, pourtant pas le meilleur ami de son coach, explique ainsi que celui-ci n’est pas à blâmer.
« C’est facile de dire ça quand vous avez une saison difficile. Ce n’est pas sa faute. C’est nous qui sommes une équipe jeune et inexpérimentée. C’est injuste. En tant que joueur, je soutiens Kurt. »
Déclarations diplomatiques ou vrai sentiment ? Difficile de le dire, surtout que si tout le monde entend le message de l’entraîneur, il semble loin d’être appliqué, comme l’explique Anthony Tolliver.
« Il fait un super boulot. Il fait ce qu’il est censé faire. C’est à nous, les joueurs, d’assumer la responsabilité de nos actions. J’ai adhéré à son système depuis que je suis arrivé. C’est dur de s’asseoir et de voir, parfois, des gens qui n’y adhérent pas. Parce qu’il ne peut pas faire plus. »
En arrivant aux Wolves l’an dernier, Kurt Rambis avait amené l’attaque en triangle dans ses valises. Il voulait du mouvement et un partage du ballon incessant en attaque. A la place, il doit faire avec de jeunes joueurs un tantinet égoïstes.
Aujourd’hui, Minnesota est dernier de la Conférence Ouest et la question qui se pose désormais serait plutôt de savoir si les joueurs doivent être les seuls à s’adapter ?