Petite révolution instaurée depuis la saison 2017-2018, les « two-way contract » ont trouvé leur place en NBA. Ces contrats ont été utiles aux équipes et aussi à certains joueurs, qui ont su en profiter et s’en servir de tremplin, comme Alex Caruso et Duncan Robinson, ou pour rebondir comme Timothé Luwawu-Cabarrot chez les Nets.
Pour rappel, les joueurs qui signent ce contrat peuvent rester jusqu’à 45 jours au sein d’une équipe NBA pendant la saison régulière. Ensuite, il doivent repartir dans l’équipe affiliée de G-League, ou alors espérer prolonger en NBA avec un vrai contrat.
D’après le New York Times, la ligue réfléchirait à permettre à ces joueurs de rester plus longtemps en NBA pour la saison à venir. Ce qui est logique puisque les contours de la saison de G-League n’ont pas été dévoilées, et personne ne sait quand elle débutera.
L’objectif est bien sûr d’offrir plus de souplesse aux franchises NBA, surtout pour celles qui ont été loin en playoffs dans la « bulle » et qui auront bénéficié d’une intersaison raccourcie pour se reposer. Ces « two-way contract » pourraient alors s’avérer précieux pour faire tourner et éviter les blessures des joueurs majeurs, ou pour faire face à d’éventuelles contaminations au Covid-19 ou de quarantaines liées au virus.
LEXIQUE |
Two-way contract : Conçu pour créer une nouvelle passerelle entre la NBA et la G-League, ce type de contrat permet à chaque équipe de s’attacher les services d’un ou deux joueurs supplémentaires, pour les faire évoluer principalement dans leur franchise de ligue de développement affiliée mais aussi jusqu’à 45 jours en NBA. Passé ses 45 jours, la franchise doit alors laisser le joueur en G-League ou lui proposer un vrai contrat NBA.