Avec la diffusion des vidéos de l’incident entre Masai Ujiri et le shériff du comté d’Alameda, lors du titre des Raptors à l’Oracle Arena, tout le monde a pu voir que le président des Raptors n’était pas « le premier agresseur », comme l’expliquait Alan Strickland dans une plainte, en réclamant 75 000 dollars de dommages et intérêts.
Pour Masai Ujiri, cette affaire et la longue bataille judiciaire qui a suivi illustre le problème du rapport de force entre les citoyens, surtout lorsqu’ils sont issus des minorités, et la police en cas de différend.
Le président des Warriors, Rick Welts, a de son côté présenté ses excuses à son homologue des Raptors.
« À mon ami personnel et professionnel Masai Ujiri, je suis navré après avoir vu la vidéo de ce qui aurait dû être le plus beau moment professionnel de ta vie. C’est difficile de regarder et de saisir tout ce qui t’est passé par la tête par la suite. Bien que nous n’ayons aucun rôle dans le recrutement ou la gestion de la sécurité dans notre ancienne salle, cela s’est produit lors d’un match des Warriors et je m’en excuse. Tu t’es élevé au-dessus de cela, ce qui ne me surprend pas, ni personne qui te connaît. Maintenant… faites du bruit dans la bulle ! » écrit-il sur Twitter.
While we had no role in hiring or managing security at our old arena, it happened at a Warriors game and for that I apologize. You rose above it which doesn’t surprise me or anyone who knows you. Now…go make some noise in the bubble! (2/2)
— Rick Welts (@RickWelts) August 21, 2020