Alors que la NBA tente visiblement de ménager la chèvre et le chou en affichant des messages assez consensuels pour continuer le mouvement contre le racisme, la WNBA est beaucoup plus vindicative.
La ligue féminine a ainsi dédié son premier weekend de compétition au mouvement « Black Lives Matter ».
Contrairement à leurs homologues de la NBA, qui ont finalement décidé de ne pas afficher de noms, les joueuses WNBA vont porter des maillots affichant les noms de femmes récemment décédées suite à des interventions policières ou lors de crimes racistes, comme Sandra Bland, Breonna Taylor ou encore Vanessa Guillen.
Pendant le reste de la saison, des maillots d’échauffement seront portés par les joueuses, avec le slogan « Black Lives Matter » (Les vies noires comptent) devant et « Say Her Name » (Dites leurs noms) derrière.
Dans la foulée, la WNBA annonce également la formation d’un Conseil de justice sociale, mené par les joueuses Layshia Clarendon, Sydney Colson, Breanna Stewart, Tierra Ruffin-Pratt, A’ja Wilson ou encore Satou Sabally.
Aidées par différentes activistes comme Alicia Garza (fondatrice de Black Futures Lab, militante politique et co-fondatrice de Black Lives Matter), Carolyn DeWitt (PDG de Rock the Vote) et Beverly Bond (fondatrice et PDG de BLACK GIRLS ROCK !), ce Conseil de justice sociale sera chargé de développer des conversations, des tables rondes virtuelles, des podcasts produites par les joueuses et d’autres activités afin de lutter contre les inégalités, les préjugés et le racisme systémique qui ont ciblé les communautés noires et métisses.