« Il y a des gens qui veulent être en NBA, même s’ils ne jouent pas. Mais le basket en Europe est à un haut niveau, l’Euroleague devient plus compétitive, la Liga Endesa est terriblement forte, et pour moi, c’est un pas en avant dans ma carrière. Maintenant, je dois à nouveau prouver quelque chose ».
Après cinq saisons en NBA conclues par une pige aux Bucks en fin de saison 2018-2019, Nikola Mirotic semble avoir définitivement tourné la page avec le basket outre-Atlantique.
L’intérieur du Barça a ainsi confirmé qu’il avait décliné une belle offre du Jazz l’été dernier.
« Je voulais passer la free agency pendant mes vacances en Grèce avec ma famille, » se souvient-il dans une interview avec un blogueur. « Utah voulait organiser une réunion le 30 juin pour me signer comme premier joueur de la free agency. Ils m’ont offert trois ans garantis, un super contrat. J’ai parlé à ma femme et elle m’a dit de faire ce qui me rendait heureux. J’ai pris un billet pour deux jours, un aller-retour, et je suis parti. J’attendais à la porte de l’aéroport de Thessalonique quand j’ai commencé à me dire : « Qu’est-ce que je fais à l’aéroport ? Pourquoi ne suis-je pas avec ma famille ? La NBA ? Ne fais pas ça, Niko. Si tu y vas, tu vas signer ». J’ai quitté l’aéroport et je suis retourné à l’hôtel. J’ai dit à mon agent que je n’allais pas prendre l’avion et de m’excuser auprès d’Utah pour ne pas avoir assisté à la réunion. « Je vais prendre un autre chemin, je ne veux pas continuer en NBA ».
Le 29 juin 2019, Nikola Mirotic s’est ainsi engagé pour le Barça. Plus que les dollars et la gloire, l’international ne se reconnaît pas dans ce basket individualisé dans lequel il a terminé comme simple shooteur de spots et a mal vécu de se retrouver relégué au second rang dans le « money time ».
« C’est plus un basket individuel, et, ce que j’ai eu beaucoup de mal à comprendre ma première saison, c’est que tout tourne autour des stars de l’équipe : entraînements, matchs, systèmes… C’est d’abord eux qui doivent toucher le ballon et ensuite décider. On sait déjà qui va prendre les derniers tirs, et je n’ai pas compris pourquoi ».