Connaissez-vous le « Cornhole » ? Un « sport » méconnu, et qui devrait sans doute le rester pour les années à venir, consistant à jeter des sacs remplis de grains sur une planche inclinée avec un trou au milieu. Si le sac reste sur la planche, vous scorez un point, et trois points pour un « panier ».
Parmi les derniers sports à être visiblement pratiqués en pleine pandémie, le « Cornhole » est ainsi devenu le cauchemar de Mark Cuban et un argument implacable pour militer en faveur du retour de la NBA.
Lorsque Charles Barkley et Shaquille O’Neal ont ainsi pris position au sujet de la situation actuelle, penchant pour un arrêt définitif de la campagne en cours, le président des Mavs a alors sorti un nouvel atout de sa manche.
Des tests et de l’autogestion
« J’aime ces gars, mais ils ont tort. Je veux dire, les mecs veulent jouer, » a-t-il rappelé. « Il y a encore une saison à terminer. Je pense toujours qu’on peut jouer quelques matchs et ensuite aller en playoffs et couronner un champion. Allons-y. Allons jouer. Le pays en a besoin aussi. On a besoin de quelque chose à applaudir. On a besoin de quelque chose pour s’exciter. Je veux dire, regarder du Cornhole sur ESPN, c’est pas ça… ».
Mark Cuban garde espoir quant à une amélioration et la possibilité de minimiser les risques pour les joueurs, en conservant pour impératif la possibilité de tester tous les joueurs. En comparant le basket, qui se joue à cinq contre cinq, au baseball ou au football américain, il estime aussi que la NBA serait peut-être moins mal lotie…
« Ça va se résumer à la façon dont ça va être géré, et à la confiance. Nous allons devoir faire les tests, et la confiance, vraiment, ce sera entre coéquipiers. Avec la NBA, il y a 15 gars, enfin 17 avec les « two-way players ». C’est donc un peu plus facile de suivre tout le monde. Et les joueurs se gèrent entre eux. Parce qu’ils savent quel gars mourra d’envie de sortir et de faire une bêtise. Les joueurs devront donc s’entraider à rester dans le rang. Mais quand vous en avez 25 dans une équipe de baseball ou 53 dans une équipe de football, c’est là que ça commence à devenir difficile ».