C’est officiel depuis vendredi, le Panathinaikos a rompu le contrat de Rick Pitino pour lui permettre de rejoindre l’université d’Iona, pour son grand retour en NCAA. À 67 ans, l’ancien coach de Kentucky, Louisville ou encore des Knicks et des Celtics prévient que sa passion et son appétit sont intacts.
« Je dirais que c’est similaire à mon premier jour chez les Knicks ou sans doute ce que j’étais lorsque j’avais la trentaine » répond-il au New York Post à propos de son enthousiasme et sa motivation. « Ça l’est même encore davantage car j’ai appris deux importantes facettes du basket. J’ai appris ce qu’il ne fallait pas faire et dire, et j’ai appris ce qu’il fallait faire. L’expérience vous enseigne deux ou trois choses. L’Euroligue m’a vraiment aidé à développer un état d’esprit complètement différent sur l’attaque. C’était une super expérience pour moi. Je pense qu’en attaque, c’est le meilleur type de basket possible. En défense, leurs standards ne correspondent pas à notre manière de jouer« .
En quoi sa mentalité a changé en attaque après ce passage en Euroleague ?
« Les passes, les coupes… Ils jouent avec une horloge des 24 secondes mais ils parviennent à faire 6 ou 7 passes, en 6 ou 7 secondes, pour créer des mouvements et des bons tirs. Ça peut se terminer sur pick-and-roll comme nous, mais ils vont créer tout ce mouvement car les règles en défense sont comme à l’université. Ils peuvent rester dans la raquette pendant trois secondes. »
Résultat : son équipe jouera donc un basket d’Euroligue. « On va jouer l’attaque d’Euroligue avec une défense tout-terrain » annonce-t-il, et il espère que « ce sera très plaisant à regarder. »