Quelques heures après que la NBA a validé son arrivée aux Celtics, Troy Murphy était sur le parquet pour affronter les Suns alors qu’il ne s’était pas encore entraîné avec sa nouvelle équipe. Un simple briefing de Doc Rivers, et il était lancé dans le grand bain.
Une première qui ne restera pas dans les annales du TD Garden (1 pt, 2 rbds, 0/3 aux tirs en 14 minutes) mais l’essentiel est qu’il ait rejoint un candidat au titre, et qu’il se sente bien dans la Green Team.
« C’est un peu notre nouveau Rasheed Wallace, ose Doc Rivers. C’est un intérieur dangereux à 3-points. Ce soir, il était mort. Mais je tenais à ce qu’il joue tout de suite pour qu’il soit intégré rapidement. Vu son état de forme, je vais le laisser sur le côté pendant un moment car ses poumons n’étaient vraiment pas prêts. »
Murphy, qui a passé deux mois sans jouer du côté des Nets, est conscient qu’il a un gros retard à rattraper.
« D’abord, je suis rouillé, et ensuite, c’était un peu de la folie ces derniers jours. Je suis impatient de m’entraîner. de jour en jour, ça ne pourra qu’à aller mieux. »
Au passage, Murphy revient sur ce choix de rejoindre Boston plutôt que Miami. Il a longtemps hésité mais finalement, les Celtics l’ont emporté.
« Le facteur le plus important était de rejoindre une équipe qui allait en playoffs, et qui était capable de passer plusieurs tours. Ensuite, j’ai choisi Boston par rapport à son jeu. J’avais le sentiment que j’arriverais mieux à me situer dans leurs systèmes. Surtout que j’aime beaucoup leur façon de jouer, et leur collectif. »