Trae Young ne peut pas tout faire…

Il y a un an, certains se demandaient si Trae Young ne serait pas un gros bide en NBA, trop frêle et trop dépendant de son adresse longue distance…

Depuis, le meneur des Hawks a fait taire tous ses détracteurs, s’imposant comme l’un des plus formidables meneurs/scoreurs de la ligue, et cette nuit, il a égalé son record en carrière avec 49 points face aux Pacers. On retiendra surtout son coup de chaud dans le 4e quart-temps et la prolongation avec 29 points inscrits à 10 sur 14 aux tirs. Malheureusement insuffisant pour éviter aux Hawks d’enregistrer une… neuvième défaite d’affilée !

« Quand on ne gagne pas, ça ne compte pas » rappelle-t-il à l’Atlanta Journal Constitution. « Je n’en ai pas fait assez. C’est comme ça que je vois les choses. On devait répondre en fin de match, et on l’a fait, mais on est trop court d’un petit point« . Privés de John Collins pour 25 matches, mais aussi de Kevin Huerter, Atlanta est dans le dur, et l’équipe n’est pas aidée par ses vétérans puisque le trio Carter-Turner-Crabbe termine le match face à Indiana avec un zéro pointé. « J’ai de la peine pour mes joueurs en ce moment, simplement parce qu’ils se sont donnés à fond et pour les efforts effectués dans cette salle pour prendre les commandes pendant la majorité du match » regrette Lloyd Pierce, qui pensait que ses hommes avaient fait le plus dur en prenant 18 points d’avance.

Sauf que Atlanta n’a plus battu Indiana depuis bientôt deux ans et quand on reste sur une telle série de défaites, le mental est fragile. Et ce même si Trae Young est capable des plus grands exploits.

« Évidemment, il a super bien joué, et on avait besoin du moindre de ses points » souligne d’ailleurs le coach d’Atlanta. « Mais, on doit équilibrer ça. On l’oblige à beaucoup jouer. Il a réalisé un grand match sur le plan des points et de la combativité, mais on doit trouver des solutions pour équilibrer ça, et trouver des gars capables de lui enlever de cette pression. C’est compliqué de lui demander de faire ça tous les soirs. »

D’autant que ça n’empêche pas la défaite…