Les Italiens ont tenu un peu plus d’une mi-temps avant de craquer face au rouleau compresseur serbe, encore impressionnant de sérénité sur ce troisième match. Auteur de 31 points avec un joli 6/11 à 3 points, Bogdan Bogdanovic a donné le ton d’entrée en claquant trois paniers de loin.
Le duo Jokic-Marjanovic a ensuite fait le nécessaire pour distancer l’Italie, mais le trio Belinelli-Gentile-Gallinari a tout fait pour retarder l’échéance (28-23 après dix minutes). La Squadra est notamment revenue à -2 sur un 3-points en tête de raquette d’Alessandro Gentile (31-29), mais la réplique serbe fut terrible, Nikola Jokic enclenchant un 13-5 conclu par les missiles lointains de Stefan Jovic et de Bogdan Bogdanovic, ouvert en transition, puis auteur d’un service parfait pour un nouveau 3-points de Jovic (44-34).
Nourrie par les exploits de sa paire Belinelli-Gallinari, l’Italie, mené 50-42 à la pause, a pourtant réussi à maintenir la pression. Dès le retour des vestiaires, Danilo Gallinari a remis le bleu de chauffe en claquant notamment trois paniers à 3-points pour permettre aux siens de revenir à deux longueurs (55-53). Les Italiens ont même eu deux occasions de passer devant, sans succès. Piquée dans son orgueil, la Serbie passe alors un 15-4 pour boucler le troisième quart avec notamment un bon passage de Miroslav Raduljica, récompensé de son agressivité avec 7 points inscrits au lancer-franc (70-57).
Bogdan Bogdanovic dans tous les bons coups
Les Italiens ont tout tenté pour revenir une dernière fois à l’entame du dernier acte. Après le « catch-and-shoot » à 3-points de Marco Belinelli, Daniel Hackett a réussi à forcer la perte de balle de Vasilije Micic, offrant la possibilité à la sélection transalpine de pointer à nouveau à deux possessions. Mais la Serbie ne s’est pas laissée avoir et a consolidé son avance en s’appuyant à nouveau sur le duo Bogdanovic-Raduljica.
À cinq minutes de la fin, le 3-points de Nemanja Bjelica suivi de l’interception de l’inévitable Bogdan Bogdanovic pour le dunk Vladimir Lucic ont mis fin au suspense. Reléguée à -18, l’Italie a abdiqué pour s’incliner 92-77.
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