Stephen Curry a vécu la saison des contraires

En ayant disputé 93 matches de playoffs depuis 2015, en plus des cinq saisons régulières, Stephen Curry a joué l’équivalent d’une saison de plus que la concurrence.

Forcément, l’été qui arrive va lui faire un bien fou en lui permettant de se reposer et de soigner les petits bobos. Surtout après une saison 2018-2019 éprouvante sur le plan mental.

« L’esprit est très puissant car il vous maintient en meilleure forme qu’on ne l’est vraiment », explique-t-il. « La saison régulière a été la plus dure de toutes pour garder le groupe soudé. Tout simplement car c’est exigeant mentalement d’être aussi performant tous les soirs. »

Les Warriors étaient fatigués mentalement. Ils ont tout de même assuré l’essentiel avec la première place à l’Ouest, mais c’est bien en playoffs, surtout face aux Rockets et aux Blazers, qu’ils ont enfin élevé leur niveau de jeu.

« Quand on est arrivé en playoffs, on s’est amusé comme jamais je crois, si on retire les blessures », estime Curry. « C’était difficile à tous les niveaux mais c’était agréable, peut-être même plus que les autres années, car déjà on a été bousculé. Ensuite, il y avait une communication constante dans le vestiaire pour se rappeler qu’on vivait pour ces moments. »

Malheureusement, cette belle aventure collective s’est fracassée contre les Raptors en Finals. La faute à des pépins physiques, qui font partie des « aléas du sport ».