Derek Fisher reconnaît ne pas avoir été assez proche de ses joueurs à New York

De passage à New York pour la rencontre entre ses Los Angeles Sparks et les New YorkLiberty donc, Derek Fisher revenait sur les terres de ses débuts dans le coaching. Une aventure ratée puisque l’ancien meneur des Lakers avait seulement remporté 40 matches en 136 rencontres. Il n’avait même pas été au bout de sa seconde saison.

L’occasion de faire un bilan de ses mois avec les Knicks.

« Il y a des choses que j’ai expérimentées à New York qui ont fonctionné, d’autres non », commence Derek Fisher. « Quand je suis arrivé, j’ai essayé d’installer une distance entre les joueurs et le coach. »

Le quintuple champion venait tout juste de prendre sa retraite sportive. Sans doute a-t-il voulu rapidement quitter son costume de joueur pour entrer dans celui d’entraîneur, afin d’installer son autorité. Un mauvais choix selon lui.

« À cet époque, j’avais besoin d’être plus proche des joueurs, de construire des relations et d’avoir des conversations avec eux. Ne pas avoir la sensation de dépasser mes fonctions en essayant de me rapprocher des joueurs. Ce fut une erreur car les joueurs ont besoin de ces connexions, de cette confiance avec leur coach. Je l’ai compris désormais. Je communique davantage. »

Derek Fisher a notamment utilisé son passage new-yorkais pour faire passer un message à ses joueuses.

« J’ai partagé une partie de mon aventure à New York en expliquant que, parfois, la vie vous jette des choses et on ne peut pas les préparer. On ne peut pas s’attendre à être embarrassé. Parfois, on échoue, ça ne fonctionne pas. La seule chose à faire, c’est d’apprendre de tout ça pour essayer d’être meilleur. C’est ce qu’il faut retenir, et pas seulement rester bloqué avec New York. J’ai adoré mon expérience ici, j’ai adoré la ville et ses fans. Je n’ai rien de négatif à dire sur le fait de revenir ici. »