Indiana – Portland : sale soirée pour LaMarcus Aldridge

Depuis l’arrivée de Franck Vogel à la tête de l’équipe, les Pacers ne perdent plus.

Toronto, Cleveland, et surtout Portland, hier soir, ont tous subi « l’effet Vogel », qui permet au passage à Indiana de remporter une troisième victoire de rang, une première cette saison.

Indiana au départ et à l’arrivée

D’entrée, Danny Granger prenait les choses en main au score. Le Go-to-Guy des Pacers donnait un premier avantage aux siens sur deux lay-ups consécutifs conclus avec style (24-13, 9 »). La folie de Rudy Fernandez et le métier d’André Miller permettaient tout de même aux Blazers de rester dans le match. Le meneur de l’Oregon manquait même le 2+1 pour faire repasser son équipe devant (46-46). Derrière, la jeune garde d’Indiana clôturait la mi-temps par un cinglant 14-6. (60-54 à la pause)

David Stern casse l’ambiance

Si le tandem Fernandez-Batum avait tenu la baraque en première période (27 pts), la production du duo franco-ibérique allait s’avérer insuffisante pour la suite. En plus, LaMarcus Aldridge, avait la mine des mauvais jours. Entre lui et Kevin Love, c’est le big men de Minnesota qui a obtenu les faveurs du « NBA commissioner » pour remplacer Yao Ming au match des étoiles. Visiblement déçu, « L-Train » a surtout brillé par ses absences. 4/12 au shoot, 14 petits points et six fautes en 31 minutes, sale soirée pour le natif de Dallas.

L’effort collectif au rebond faisait son effet au fil du match pour Indiana. Tout droit sorti du chapeau de Franck Vogel, Dahntay Jones, de retour dans la rotation tuait le suspens en faisait passer l’écart à +18 (91-73), à l’entame du dernier quart (100-87)

« L’objectif était de les tuer au rebond (58 prises à 39). Nos grands ont fait du bon boulot en limitant les pénétrations des joueurs adverses. La défense collective et le rebond était la seule clé pour maintenir Portland en dessous des 90 points » résumait Danny Granger.