Suspecté de détournements, le co-fondateur de Big Baller Brand est écarté par la famille Ball

Proche de LaVar Ball, Alan Foster a donné l’idée au père de Lonzo de créer sa propre marque, Big Baller Brand, dont il détenait 16.3% des parts. Il était ainsi en charge de la gestion de toutes les sociétés créées par la famille.

Sauf qu’ESPN rapporte que Lonzo Ball, qui détient 51% des parts de Big Baller Brand (son père 16.4% et sa mère 16.3%), a décidé d’écarter Alan Foster. Ce dernier aurait ainsi profité d’avoir accès aux comptes du joueur des Lakers pour détourner 1.5 million de dollars, retirés en liquide et dont l’utilisation n’avait pas été justifiée.

C’est en octobre dernier que Humble Lukanga, le conseiller financier personnel de Lonzo Ball, a averti le basketteur que quelque chose clochait, alors qu’il n’arrivait pas à trouver les justifications pour remplir la déclaration d’impôts du basketteur. L’ancien d’UCLA a alors fait remonter les informations à son père, lui demandant de mettre les choses au clair. Mais ce n’est que la semaine dernière que LaVar Ball a étudié les emails et les documents mettant en cause son ami.

« J’ai toujours fait confiance au bon côté des gens », explique-t-il. « Malheureusement, j’ai fait entièrement confiance à Alan Foster pour gérer les affaires commerciales de mon fils. En fin de compte, la famille passe en premier, et je soutiens Zo de tout cœur. Ensemble, nous allons arranger ça. »

Si LaVar Ball s’est activé, c’est aussi parce qu’un journaliste d’ESPN a discuté il y a deux semaines avec son fils sur différents sujets. L’un d’eux était précisément Alan Foster, le reporter ayant appris qu’il avait été condamné en 2002 dans une affaire d’escroquerie, où il avait dû rembourser près de 4 millions de dollars à 70 investisseurs floués. Lonzo Ball et son père n’étaient pas au courant de cette condamnation, mais cette nouvelle révélation a fini de les convaincre qu’il fallait se détacher d’Alan Foster, qui n’était clairement pas un gestionnaire de confiance.

Reste désormais à voir ce que cela signifie pour la marque, dont les débuts ont été chaotiques. On comprend mieux pourquoi…