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Michael Jordan, 20 ans déjà : les regrets éternels de Portland

En juin prochain, on fêtera les 20 ans du premier titre de Sa Majesté, obtenu aux dépens des Lakers de Magic Johnson (4-1). Pour atteindre cet anniversaire symbolique, Basket USA vous propose un voyage exceptionnel dans la galaxie MJ.

L’homme, le joueur, le businessman… Vous saurez tout du plus grand basketteur de tous les temps en revivant, en textes et en images, l’enfance, l’adolescence, l’ascension et le couronnement de celui que l’on surnommait « Air Jordan ».

Quatrième partie de l’incroyable saga « M.J. ».

Dans les bureaux de la NBA à New York, c’est une pièce d’un dollar lancée 18 fois en l’air qui décide de l’ordre de la draft 1984. Les représentants de Houston (premier choix) et Portland (deuxième) ignorent bien évidemment que ce simple geste va bouleverser le cours de l’histoire.

Mars 1984. Billy Cunningham, coach des Sixers et ancien protégé de Dean Smith à North Carolina, reçoit un appel de son maître. Smith désire savoir quel est le rang auquel Jordan peut prétendre s’il décide de se présenter à la draft. Les Sixers surfent sur la vague du succès (52-30) même si leur star, Julius Erving, a atteint les 34 ans.

Cunningham explique à Smith que s’il peut récupérer un joueur en troisième position, il prendra Michael Jordan. Avec un record de 27 victoires et 55 défaites, les Bulls héritent du troisième spot. Les Clippers, crédités de 30 victoires pour 52 défaites, occupent le cinquième. Spot qu’ils doivent céder aux Sixers… C’était l’une des conditions pour le transfert de World B. Free à San Diego (où évoluaient alors les Clippers) en octobre 1978.

Philadelphie tente de mettre sur pied un deal avec les Bulls pour récupérer ce fameux troisième choix. Le general manager de Chicago, Rod Thorn, oppose un refus poli aux Sixers. En cours de saison, il a transféré la seule star populaire du club, l’arrière Reggie Theus, à Kansas City (où évoluent alors les Kings) et ne se fait aucune illusion :

« La seule chose que je dirais, c’est que si nous avions le premier choix, nous prendrions Akeem Olajuwon, comme tout le monde. A part lui, c’est Michael Jordan qui nous intéresse. »

Pourtant, un doute l’assaille. Il téléphone aux Trail Blazers, nantis du deuxième choix, pour évoquer un échange. Portland, persuadé de détenir en Clyde Drexler et Jim Paxson un duo d’arrières aussi redoutables que complémentaires, l’envoie gentiment balader.

Le cœur de Michael penche pour Houston. Il trouve le climat du Texas plus propice à son épanouissement, parce que plus proche de celui qu’il a connu en Caroline du Nord. Mais les Rockets et leur coach, Bill Fitch, sont obsédés pas le cocktail détonnant que pourraient produire les tours jumelles Akeem Olajuwon et Ralph Sampson. Le tandem Jordan-Sampson les fait beaucoup moins rêver…

Le coach de Portland, Jack Ramsay, se déplace en personne dans le bled de Sam Bowie, pivot monstrueux de Kentucky réputé pour ses dimensions impressionnantes (2,16 m et 107 kg) et… sa fragilité physique. Ramsay assiste à une séance de travail individuelle. A la fin de l’exercice, il lui promet, sauf tremblement de terre, une place au chaud chez les Trail Blazers. Aussi, le jour de la draft, personne ne s’émeut de voir Akeem filer chez les Rockets, Sam à Portland et Michael à Chicago.

Au quartier général des Bulls, où quelques membres du staff se sont rassemblés, il n’y a aucune jubilation sur les visages… Mike est « séquestré » à Indianapolis avec la sélection olympique américaine qui prépare les Jeux Olympiques de Los Angeles.

A Wilmington (Caroline du Nord), son père James a eu l’autorisation de quitter son job plus tôt afin de suivre l’événement en direct à la télé.

Après avoir été choisi, Michael se précipite sur un téléphone pour joindre les siens. Il ne sait pas que tout Wilmington est à la maison ! Et on ignore alors qu’à des milliers de kilomètres de là, les patrons de Portland viennent de commettre la plus belle bourde de leur carrière.

Pendant des mois et des années, ils devront expliquer pourquoi ce 24 juin 1984, ils laissèrent filer le meilleur basketteur de tous les temps. Sam Bowie quitta l’Oregon après quatre saisons, avec seulement 139 matches à son actif (11.6 pts, 7.2 rbds).

A suivre…

La draft de Michael Jordan


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