Installé sur le banc des Tigers de Memphis en NCAA depuis le début de saison, Penny Hardaway affiche un bilan de 13 victoires en 20 rencontres.
Même s’il a fait ses armes en « high school », son succès actuel ne réjouit pas ses adversaires sur les bancs universitaires. En décembre dernier, l’ancien joueur du Magic s’est même accroché avec Rick Barnes, le coach de Tennessee, et il accuse aujourd’hui clairement ses collègues de jalousie.
« Je me suis habitué à cette petite jalousie de la part des coaches dans le pays », déclare-t-il à Yahoo! Sports. « Je le comprends. On est des joueurs NBA qui essayons de revenir et on n’a aucune expérience en tant que coach en université. On n’est pas du sérail. Donc les coachs qui officient dans les médias nous lancent des piques. »
Cinq ans sans « March Madness »
Sans oublier le fait que Penny Hardaway s’est attaché les services d’anciens joueurs NBA, Mike Miller et Sam Mitchell, pour compléter son staff. Les Tigers sont donc clairement étiquetés « NBA » sur le banc et ça ne plaît pas.
« Clairement, j’ai la sensation d’avoir une cible dans le dos. Beaucoup ne veulent pas me voir réussir car cela voudrait dire qu’un joueur NBA sans aucune expérience peut gagner. Donc bien évidemment, je savoure cela. »
Un plaisir qui sera encore plus grand si Penny Hardaway qualifie les Tigers pour la « March Madness », alors que l’université est privée du tournoi final depuis 2014.