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Les gros salaires sur le banc des accusés

A l’heure où tout le monde parle d’un lock-out pour la saison à venir, il faut rétablir une vérité absolue : les joueurs NBA sont surpayés.

Et à ce titre, certains obtiennent la palme du service minimum servi au prix maximum.

Classement impressionniste des charlatans de la ligue.

Avant toute chose, l’auteur tient à préciser qu’il ne prétend pas à l’exhaustivité et ne citera donc que les gros contrats qui éveillent encore le doute sur

1) l’intelligence et le jugement des investisseurs,

2) les efforts du sportif à honorer son contrat,

3) l’exagération totale de l’écart entre travail effectué et salaire mirobolant encaissé.

(Indiqués entre parenthèse le salaire pour la saison en cours – accrochez-vous !)

Eddy Curry (11,3 millions)

Dans la famille gros salaire, je voudrais le fils bouffi. J’ai nommé évidemment l’inénarrable Eddy « gros short » Curry. En 2005 quand il arrive à Gotham, Isiah Thomas, jamais à court d’idées de génie, se dit qu’il faudrait assurer l’avenir de New York et se met bille en tête de signer un contrat de 60 millions de dollars à notre gentil héros. Ce dernier est maintenant dans la dernière année de son contrat hallucinant avec 11 millions à la clé…et pourtant, et pourtant, Eddy est à la dèche. Il est débiteur de 2 millions de dollars. Tentative d’explication du juge de l’affaire :

« M. Curry s’avère être un homme très, très généreux. Il semble avoir pris sur lui d’apporter son soutien financier à tous les dénommés Curry de la côte Est. »

On nage en plein délire. Mais c’est la dure réalité de l’épicé Monsieur Curry. Pour sa défense, il a traversé des crises graves, tel l’assassinat de sa compagne et de leur bébé en 2009 à Chicago (la ville du crime faut-il le rappeler ?) ou encore la bataille judiciaire pour garder son garçon qui s’ensuivit, ou ce duel face à la mort quand en 2007 il est à portée de gun de trois voleurs venus se servir dans sa villa de Chi-Town. Quand basket rime avec coup de tête…

Michael Redd (18,3 millions)

Comme souvent, c’est quand on se rapproche le plus des étoiles que l’on se brûle les ailes. Et pour s’excuser de cette métaphore facile et trop usitée, il conviendrait davantage de dire que Redd est l’exemple paradigmatique du franchise player qui craque sous le poids de son contrat devenu contrainte, lourdeur physique qui mène à la blessure. Gravement blessé aux ligaments croisés du genou gauche, beaucoup d’experts se posent encore la question de savoir si l’on ne reverra jamais le shoot soyeux du gaucher. Une énième carrière brisée par le rythme infernal de la NBA (sorry… is that T-Mac calling ?).

Elton Brand (16 millions)

L’histoire d’Elton Brand est beaucoup plus classique. Un élève surdoué à la Duke University qui termine avec le trophée de meilleur joueur universitaire quand il remporte la March Madness. Une draft tout en haut du podium en 1999, suivie d’un titre de meilleur débutant qu’il devra partager avec le pas-partageur Steve « Franchise » Francis. Brand devient All-Star au sein des Clippers. Mais sa chute sera aussi brutale que sa progression fut continue. Sa descente aux enfers à LA bien entamée, Brand refuse les 14 millions de la dernière année de son contrat. Son action beau joueur à l’encontre de Donald Sterling a du mettre en émoi le staff des Sixers qui lui propose sur les entrefaites un contrat de 82 millions sur 5 ans. Une offre que l’on ne refuse pas. Mais on a beau ressembler à Barkley, on ne fait pas du Sir Charles avec du Elton Brand (15 pts, 8.7 rbds/m cette année). Dommage…

Rashard Lewis (20,5 millions)

Il est le second plus gros salaire de la NBA. Juste derrière Kobe à 25 millions la saison, il est le seul avec Mamba à appartenir au plateau des 20 millions par exercice. On comprend qu’Otis Smith ait voulu s’en débarrasser. Non pas tant qu’il était mauvais (12 points et 4 rebonds) mais bien loin de ses émargements, et plus encore, de ses standards de carrière (16 points et 6 rebonds). Désormais dans la capitale fédérale, il navigue en eaux troubles mais continue d’encaisser les gros chèques. Et pour encore deux ans et demi !

DeSagana Diop (6,5 millions)

Le grand échalas de Dakar traîne sa carcasse depuis 2001 sur les planches, qui, sous son pas, plient mais ne rompent pas, de la NBA. Ça commence à faire. Débarqué à Cleveland, déplacé à Dallas puis à New Jersey et actuellement sous la tunique des Bobcats de Charlotte (mais à l’infirmerie pour un an…), Diop est de notoriété publique un spécialiste défensif mais également un nouveau riche. Avec son contrat pharaonique de 32 millions de dollars sur 6 ans (depuis 2008), revu à la baisse depuis avec 27 millions sur 4 ans (mais tout de même !), pour des prestations même pas digne d’un ball-boy, il surfe sur son mince fait d’arme lors des finales NBA 2006. Une belle réussite… pour son agent.

Peja Stojakovic (15,3 millions)

Qu’il paraît loin le temps où le serbe gominé nous balançait bombes après bombes dans une Arco Arena chauffée à blanc où résonnaient les cloches de vaches. L’ancien triple All-Star a vu sa (fin de) carrière minée par les blessures et notamment aux genoux et au dos. Actuellement dans le roster des Raptors, Stojakovic s’affiche à 10points de moyenne…. Pas mal mais sur deux petits matchs. Mais dans sa dernière année de contrat, Peja marche sur du velours : 15,3 millions de dollars les 60 matchs (ses totaux des deux dernières années). Ça fait cher le shoot !

Johan Petro (3,25 millions)

Cocorico… ou pas. Le bon Johan est un sempiternel désappointement. A chaque fois que l’on croit qu’il va pouvoir enfin utiliser à bon escient son corps parfait pour la pratique de notre sport, il parvient à nous sortir un coup de Trafalgar. De Seattle, à New Jersey en passant par Denver et brièvement OKC, le Petro-dollar (sans (a)plomb) garde la cote chez l’oncle Sam. Nanti d’un douillet contrat de 10 millions sur trois ans avec les Nets, ces derniers caressent avec de plus en plus de plaisir l’idée de le trader dans la mouvance Melo.

Brian Cardinal (1,6 million)

Qui connaît Briand Cardinal? En toute honnêteté, personne. Eh bien le brave Brian a la belle vie. Avec un contrat de 6 ans pour 37 millions qui couraient de 2004 à 2010, le Cardinal a pu s’offrir un logis royal aux frais de la princesse. Regardez ses stats sur la période : 4,7 points et 2,3 rebonds à 40% aux shoots. Pas de quoi fanfaronner, n’est-ce pas ? Et pourtant, depuis sa « break out season» à 10 points et 4 rebonds ( !) à Golden State, on a estimé que le Brian Cardinal était denrée rare. Cette année, il émarge à un plus raisonnable 1,6 million. Mais dans une carrière longue de dix années et depuis sa sortie de Purdue, on peut dire que Cardinal a rentabilisé ses maigres qualités (notamment du shoot extérieur et de la rudesse) au prix du gros.

Les mentions « honorables »

– Andrei Kirilenko,  Gilbert Arenas et Vince Carter avec 18 millions l’année.

– Kenyon Martin (de retour depuis peu) avec ses 16 millions comme Brand.

– Les malheureux Yao Ming à 18 millions, Brandon Roy à 14 millions la saison.

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