Présent à Londres avec le survêtement des Knicks, Latrell Sprewell n’avait pour mission que d’animer des sessions de basket pour des enfants londoniens en marge du London Game, auquel il a tranquillement assisté avec d’autres anciennes gloires new-yorkaise : Earl Monroe, John Starks et Charles Smith.
Une fois de plus, au coeur de cette année de transition, la franchise se rappelle aux bons souvenirs de ceux qui l’ont fait briller. Mais « Spree » n’aimerait-il pas s’impliquer comme Patrick Ewing ou Rasheed Wallace ont pu le faire ces derniers mois ?
« S’ils me demandent, je suis complètement ouvert », assure-t-il, cité par Newsday. « Je suis prêt à faire n’importe quoi pour faire progresser ces garçons. »
Ça ne devrait pas tarder, selon David Fizdale. On annonçait Willis Reed, Larry Johnson, John Starks ou encore Walt Frazier en début d’année, il y a eu Patrick Ewing et Rasheed Wallace, puis Earl Monroe, et Latrell Sprewell pourrait bien être le prochain.
« On avait Allan Houston avec les gars l’autre jour, pour apprendre à créer des espaces pour tirer. C’était sympa. Et là pendant le voyage, Pearl (Monroe) a pu passer du temps et parler avec Emmanuel (Mudiay). On mourrait d’impatience de l’avoir. Et puis on va devoir bosser avec des gars comme Spree, surtout pour nos grands ailiers. »
David Fizdale, l’homme de la situation pour Latrell Sprewell
Kevin Knox, Noah Vonleh ou encore Mario Hezonja par exemple. Les deux derniers ne seront peut-être plus à Big Apple dans quelques mois, mais l’essentiel est de miser sur le développement en interne pour cette franchise en plein chantier.
« C’est toujours compliqué quand tu ne gagnes pas », rappelle Latrell Sprewell. « Mais les garçons jouent dur, ils sont là et se battent. Il s’entraînent dur. C’est ce qu’il faut faire quand tout ne se passe pas très bien, rester impliqué et essayer de progresser chaque jour. »
Et David Fizdale, dont le mot d’ordre est le « développement des joueurs », est l’homme de la situation selon lui.
« C’est un entraîneur pour les joueurs. Même à Memphis, tout le monde l’adorait (sic). Ça a l’air d’être la même chose ici. C’est très important quand tu perds et que tu essaies de développer une cohésion, de les mettre sur la même longueur d’ondes. Il faut leur donner envie de croire en toi et ce que tu essaies de leur apprendre. Et il a ça en lui. »