Les Spurs sont bel et bien la meilleure équipe NBA à l’heure actuelle. Imposant un gros rythme, obligeant les Lakers à courir, ils ont fini par terrasser une équipe de Los Angeles qui accumule défaites et frustration. Tony Parker a été excellent (23 points) pour profiter des vieilles jambes de Derek Fisher et c’est une nouvelle victoire pour San Antonio, tout en haut de la Conférence Ouest.

Ce n’était pas Noël. Ce n’était pas non plus la déconcentration précédant un gros match. Il y a un vrai problème chez les Lakers, et il est offensif.

Les hommes de Phil Jackson enchainent ainsi leur troisième défaite consécutive, signe que les temps sont durs sous le soleil californien. Hier, l’équipe a pourtant montré de l’envie et de l’agressivité pour défendre des Spurs très performants depuis le début de la saison.

Manu Ginobili a été bien contenu, Tim Duncan également et les Lakers avaient même pris les devants à la mi-temps grâce à une grosse activité défensive et un bon passage de Pau Gasol.

Mais, comme souvent en ce moment, les systèmes offensifs se grippaient. Les shoots ne rentraient pas et on refilait toutes les responsabilités à Kobe Bryant. Une seule solution, cela ne posait qu’un seul problème aux Spurs qui s’en amusaient.

D’autant que l’arrière adverse était extrêmement maladroit et forçait beaucoup trop les choses, ratant notamment treize tirs d’affilée.

« Je dois juste mettre la balle dans ce foutu trou. C’est ma responsabilité. C’est mon boulot. »

Un boulot très compliqué quand on est le seul à vouloir l’assumer. A ses côtés, on a parfois l’impression que ses coéquipiers se cachent. Andrew Bynum a ainsi été le seul à montrer l’envie d’aller vers le cercle.

Il faut dire que la défense des Spurs est remarquable. Les rotations sont une merveille de précision et il n’y a jamais un panier facile. En plus, cette équipe s’est découverte des talents offensifs et un banc efficace.

On comprend donc aisément comment elle truste la première place du classement NBA. Dans le troisième quart-temps, sentant que les Lakers avaient imposé leur jeu sur demi-terrain, Tony Parker et Richard Jefferson ont accéléré pour creuser l’écart.

La dernière période confirma la chose et sembla être une longue marche pénible pour des Lakers désabusés. Kobe Bryant s’est encore énervé, se chauffant avec George Hill. Même s’il loue l’effort de ses équipiers, on sent qu’il aurait bien envie d’en étrangler quelques-uns.

« L’effort était là. C’était mieux. Je ne pouvais juste pas mettre la balle dans le panier. »

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