Le Magic remporte un quatrième succès de rang (110 à 95) face à Cleveland grâce à une session de bombardements derrière l’arc : 19 tirs primés et un quatrième quart remporté par Orlando sans même la présence de Howard. Arenas score 22 et Richardson 20, Orlando est effectivement relancé.
Cleveland sous les bombes (19/31 à 3 points)
La maladresse du Magic ne pouvait pas durer. Les recrues récentes n’avaient pas réussi à bien jouer ensemble depuis leurs acquisitions respectives, c’est désormais chose faite. Toujours en sortie de banc, Arenas se mue progressivement en véritable menace offensive. Joker de grand luxe, l’ancien agent 0 redevient une menace consistante, et non seulement au scoring (22 points à 5/8 à trois points) mais également dans les autres compartiments du jeu (11 passes, 6 rebonds, 3 interceptions). Et avec 5 pertes de balle hier soir, il lui reste encore une marge de progression.
Des seconds couteaux bien affutés
Richardson était lui aussi dans un bon soir, avec 4/6 à trois points pour 20 unités au total. Il ne gâchait pas ses munitions et reconnaissait volontiers la nouvelle alchimie de ce groupe.
« Nous sommes une bande de vétérans et on se complémente très bien. Nous avons tous une personnalité différente mais on est tous très positif. Nous avons le même objectif, et en ce moment, c’est gagner le plus de matchs possible. »
Même le pivot Earl Clark dont on n’avait pas encore vu grand-chose se réveillait et marquait 12 points en 18 minutes. Le banc d’Orlando était par ailleurs hyper-productif. Avec 54 points cumulés sur 4 joueurs, c’était le facteur X de ce match serré.
Car Cleveland ne s’en laissait pas compter. Malgré un début de saison catastrophique, les hommes de Byron Scott ne relâchent pas leur effort. Menés par un Jamison exemplaire à 21 points, Cleveland restait dans le match au bout d’actions défensives symbolisés dans le jeu de Varejao, auteur de 14 points, 9 rebonds et 5 interceptions. JJ Hickson cumulait lui 9 points, 8 rebonds et 3 interceptions en rotation.
35 points sans Howard dans le crunch
C’est paradoxalement quand Dwight Howard s’est assis sur le banc contraint et forcé (12 points, 6 rebonds) qu’Orlando a entamé son run fatal aux Cavs. Bien tenu par les intérieurs rugueux de l’Ohio, irrité et frustré par son jeu offensif (7 balles perdues), Howard est passé au travers. Mais preuve du renouveau de son équipe, malgré son absence durant tout le dernier quart, le Magic remporte la période 35 à 21 et crée son écart dans le crunch time.
Et Dwighty n’en perdait pas pour autant son sens de l’humour légendaire :
« Ce soir, on a trouvé le problème : c’était moi. Une fois que je suis sorti, le rythme était parfait. »
Highlights
Boxscore
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