Les Clippers se promènent face au Magic

Battus en toute fin de match la veille à Philadelphie, les Clippers de Tobias Harris (21 pts, 7 rbds) ont vite retrouvé le chemin de la victoire en écartant une faible équipe d’Orlando (120-95). Les Floridiens ont souffert face au talent collectif de leurs adversaires et Lou Williams (28 points) a une nouvelle fois montré toute sa classe en sortie de banc. Pour le Magic, Evan Fournier (19 points) et Nikola Vucevic (22 points et 11 rebonds) ont bien tenté, mais cela n’a pas suffi.

Doc Rivers modifie ses plans et Boban Marjanovic prend la place de Marcin Gortat dans le cinq de départ. Son duel face à Nikola Vucevic sera l’un des éléments clés du match, et c’est l’intérieur du Magic qui s’illustre en premier dans cette partie. Trouvé par ses coéquipiers poste bas ou sur des situations de pick and roll, Vucevic enfile les paniers. Pour les Clippers, c’est Avery Bradley et Patrick Beverley qui s’occupent du scoring, aidés par la taille de Marjanovic aux rebonds offensifs. Offensivement, les deux équipes ont un peu de mal à trouver de bons tirs en attaque et le score après 12 minutes s’en ressent (22-22).

Los Angeles et Milos Teodosic régalent

Par l’intermédiaire de Lou Williams, les Californiens mettent plus de rythme en attaque. Le ballon circule plus rapidement et la présence de Milos Teodosic y est pour beaucoup. La connexion entre le maestro serbe et Montrezl Harrell est parfaite. À l’image du pick-and-roll conclu par un énorme dunk d’Harrell sur Aaron Gordon (38-29).

Le Magic ne brille que par intermittence en attaque. Ça manque de créativité mais aussi d’envie en défense. Seuls Fournier et Vucevic arrivent à mettre à mal la défense adverse. Mais les efforts des deux joueurs du Magic sont insuffisants face à la force collective des Clippers. L’adresse de Tobias Harris et Danilo Gallinari combinée avec la faculté de Bradley à être efficace sur transition permet aux hommes de Doc Rivers de dominer assez facilement cette première période (57-44).

La pause n’a pas changé grand-chose à la physionomie de la rencontre. Orlando a toujours toutes les peines du monde à produire du jeu en attaque et à stopper défensivement son adversaire. Fournier et Vucevic ont beau tout tenter pour éviter à Orlando de se noyer, rien ne change. Bradley et Beverley sont très actifs défensivement pendant que Gallinari et Harris s’occupent de punir toutes les erreurs défensives des Floridiens (72-57). Steve Clifford tente de changer les choses, mais son équipe souffre. Fournier, encore lui, ramène pourtant Orlando sous la barre des 10 points (79-70), mais pas pour très longtemps. Williams sort de sa boite et redonne une belle avance à son équipe après trois quarts-temps (87-74)

Lou Williams assomme le Magic

Peu en vue depuis le début de match, Lou Williams se décide enfin à prouver qu’il reste l’un des meilleurs remplaçants de la NBA. Sa faculté à scorer malgré la forte pression défensive de ses vis-à-vis est incroyable.

À lui tout seul, il va mettre K.O. Orlando. Shoot à 3-points, drive incessant à travers la défense, shoot sur un pied, plus rien n’arrête Lou Williams dans ce dernier quart temps (108-81). Les fans présents au Amway Center ne peuvent que saluer la partition du feu-follet californien. En moins de 6 minutes, Fournier et sa bande encaissent un 21-7 rédhibitoire. La fin de match ne sert plus à grand-chose et Orlando s’incline pour la 4e fois consécutive face à un adversaire largement supérieur.

Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.