Elie Okobo prêt à aller en G-League pour progresser et trouver sa place

Avec un Isaiah Canaan qui a droit à 30 minutes de jeu en moyenne et un Jamal Crawford utilisé la plupart du temps à la mène, les opportunités sont moins nombreuses que prévues pour Elie Okobo : le Français a joué 7 minutes lors du premier match des Suns cette année, puis 4 lors du deuxième, puis aucune sur les deux suivants.

Mais la nuit dernière, à l’occasion de la nouvelle déroute de son équipe à Memphis, l’ancien Palois a enfin eu une vraie chance de se montrer et en a profité, compilant 12 points à 4/9 aux tirs, dont 2/5 de loin, 2 passes et une balle perdue en 18 minutes.

Une belle manière de fêter son 21e anniversaire, mais pas une fin en soi. D’autant que son entraîneur Igor Kokoskov n’exclut pas de l’envoyer en G-League avec De’Anthony Melton.

« C’est une bonne chose », réagit Elie Okobo chez AzCentral. « Je ne vois pas ça comme une option négative. J’aurais du temps de jeu, et ça me permettrait de progresser également. Tu joues, tu te bats, tu t’améliores. »

Ça donnerait par ailleurs au coach un meilleur aperçu des rôles que peuvent occuper les deux joueurs en Arizona.

« Melton est bon balle en main, il a de l’envergure, il peut couvrir beaucoup d’espace. Elie est lui un vrai meneur de jeu. L’un des deux est plus attaquant, l’autre est plus défenseur, compare Igor Kokoskov. Ils sont jeunes. Ils n’ont pas de rôle défini. Ils continuent à se chercher. »

Être dans les petits papiers d’Igor Kokoskov

« Les rookies peuvent nous aider à conditions de leur trouver du temps de jeu », résume le coach. « Ils peuvent tenir les rênes de l’équipe, pas de doute là-dessus, parce qu’ils n’ont pas besoin de faire des actions spectaculaires. Rien de fantaisiste. Juste tenir l’équipe et jouer dur. »

Ils ne demandent qu’à en avoir l’opportunité. Et quand ils l’auront, il faudra faire le job le mieux possible afin d’entrer dans les petits papiers de l’entraîneur.

« La seule manière de voir ce qu’on peut tirer d’un joueur, c’est de le faire jouer. On va faire jouer ces gars au fur et à mesure que la saison avance, puis certaines décisions seront prises, ou alors ça viendra d’eux directement. »

C’est donc dans l’intérêt du Français de jouer les élèves modèles.

« J’essaie de progresser chaque jour, c’est pour ça que je suis sur le parquet, que je vais à la salle bosser : pour progresser et être prêt quand l’opportunité se présentera. »