NBA
Ce soir
NBA
Ce soir
DET79
NYK91
LAC
DEN4:00
Pariez en ligne avec Unibet
  • LA 1.38DEN3.05Pariez
  • GOL1.45HOU2.72Pariez
  • 100€ offertsLa suite →

Entre Manu Ginobili et Mark Cuban, les dessous du retour de Steve Nash à Phoenix en 2004

Certaines franchises ne compteront jamais dans leurs rangs de génie de la trempe de Jason Kidd ou Steve Nash. Phoenix a eu les deux dans son équipe durant deux saisons.

De 1996 à 1998, le jeune Steve Nash, 15e choix de Draft, a ainsi joué les doublures de « J-Kidd », arrivé en NBA deux ans avant lui et sacré rookie de l’année une saison plus tôt. De quoi brider, de fait, la progression du Canadien et lui donner envie d’aller tenter sa chance comme titulaire dans une autre équipe. « Je pense que tu en as la capacité Steve, voyons ce qu’on peut faire » lui a alors répondu Jerry Colangelo, propriétaire des Suns à l’époque : Nash allait bientôt s’envoler pour Dallas.

Manu Ginobili dans les papiers des Suns en 2004

Jason Kidd quitta lui l’Arizona trois ans plus tard pour rejoindre le New Jersey, laissant Phoenix se chercher une nouvelle identité, sans jamais vraiment la trouver malgré la présence de Shawn Marion, Joe Johnson ou l’arrivée de la pépite Amar’e Stoudemire. Alors en 2004, quand Steve Nash, double All-Star du côté de Dallas depuis, se retrouve sur le marché, le GM Bryan Colangelo veut retenter sa chance. Mais hésite avec un autre joueur, tout aussi brillant.

« Il y avait deux hommes qui nous intéressaient sur cette free agency : Steve Nash et Manu Ginobili. Mais on savait que Ginobili allait rester à San Antonio. Et on avait un passif avec Steve. »

Un autre free agent fait beaucoup parler à l’époque, mais la mission s’annonce là aussi impossible et Phoenix ne déballe pas son offre estimée à 100 millions à l’époque.

« Kobe était free agent cette année-là et tout le monde parlait de lui. Mais pourquoi on irait à L.A. le convaincre alors qu’il va y rester ? interroge Bryan Colangelo. Alors on est allés à Dallas quand tout le monde est parti à Los Angeles, avec toute notre équipe. »

L’équivalent de ces tentatives de recrutement si populaires aujourd’hui pour attirer les gros poissons.

Mark Cuban trop radin

Malgré une élimination au premier tour contre les Kings, la force de frappe offensive texane, autour des deux amis Dirk Nowitzki et Steve Nash, a de beaux jours devant elle. Mais Mark Cuban n’est pas prêt à mettre le paquet sur son meneur de jeu.

« Il aurait pu le retenir » affirme Bryan Colangelo dans une vidéo tournée par nba.com, avant d’être coupé par Danny Ainge, actuel patron des Celtics, ancien joueur et entraîneur à Phoenix : « je pense que les 65 millions ont beaucoup joué ! » rigole-t-il. Quand Cuban ne voulait pas aller au-dessus des 40 millions.

La durée du contrat a également eu son importance, puisque celui-ci portait sur cinq années garanties : conséquent pour un joueur de 30 ans. Phoenix ne l’a pas regretté, avec cette attaque révolutionnaire, ces campagnes de playoffs mythiques, et un Steve Nash sacré deux fois MVP. Pas assez pour ramener un titre en Arizona, mais assez pour entrer au Panthéon du basket ce vendredi.

Suivez toute l'actualité NBA sur la chaîne WhatsApp de Basket USA

Suivez nous également sur Google Actualités

Commentaires
Forum (et HS)  |   +  |   Règles et contenus illicites  |   0 commentaire Afficher les commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *