Duel au sommet de la Conférence Ouest entre deux équipes qu’on attendait pas forcément à pareille fête. Les Hornets recevaient ainsi les Spurs et les locaux ont longtemps tenu le match avant de prendre l’eau en défense sans pouvoir trouver de réponse.
Alors qu’ils menaient de 17 points à la pause, les hommes de Monty Williams ont ensuite sombré sous les coups de Richard Jefferson et Manu Ginobili. Incapables de tenir leurs adversaires et bredouillant offensivement, les Hornets ont subi un calvaire en deuxième mi-temps et s’incline finalement (109-95).
Il n’y a pas de recette miracle pour battre New-Orleans. Mais quand vous réussissez à couper Chris Paul et David West du reste de l’équipe comme l’a fait San Antonio en deuxième période, les Hornets deviennent bien moins dangereux.
Belinelli, Ariza, Okafor et consorts ont en effet besoin que l’on crée pour eux. Sans l’aide de Paul et West, ils deviennent relativement inoffensifs. A coups de prises à deux systématiques, Gregg Popovich a ainsi réussi à gripper l’attaque adverse.
De l’autre côté du terrain, son jeu collectif était patient et bien en place. Ses joueurs trouvaient toujours le décalage avec un Manu Ginobili diabolique à la création quand Tony Parker souffrait pas mal. Richard Jefferson ne semble lui tirer ou couper que côté droit mais, comme ça marche, on ne va pas lui reprocher.
Une jolie victoire des Spurs qui confortent leur place de leaders au classement, et qui mettent fin à l’invincibilité des Hornets à domicile. Monty Williams n’a pas su trouver les réponses aux changements tactiques apportées par Popovich, notamment face à George Hill. Il faut bien que jeunesse se fasse…
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