Houston « dévasté » et « inconsolable »

Les Rockets avaient du mal à trouver les mots pour décrire leur état d’esprit après la défaite lors du Game 7, à domicile, face aux Warriors. Construite pour faire tomber Golden State, l’équipe de Mike D’Antoni a échoué et la frustration d’être passé aussi proche était palpable. Pour Eric Gordon, Houston se serait qualifié pour les Finals si Chris Paul avait pu jouer cette ultime rencontre. Le GM, Daryl Morey, assure lui que son équipe « aurait dû gagner ce soir ».

« Dévastés. Ils étaient dévastés », a répété Mike D’Antoni, interrogé sur ses joueurs après le match. « Je n’ai pas encore vu P.J. [Tucker]. Il soigne ses crampes quelque part. Nous étions si proches. Nous l’avions. Nous pensions l’avoir. Nous avons eu la première mi-temps, comme lors du Game 6. Je leur tire mon chapeau mais nos gars ont tout donné et c’est normal d’être dévasté. Je pense qu’ils sont fiers de ce qu’ils ont fait, mais ça fait mal. »

Le coach regrette lui aussi l’absence de Chris Paul, notamment parce que sa capacité à rentrer des tirs sous pression avaient plusieurs fois coupé le momentum des Warriors. Ce que Houston n’a pas réussi à faire lors des deux derniers matchs.

« C’est dur mais ça fait partie du jeu. Je pense qu’on avait ce qu’il fallait et je le pense toujours. C’est juste dévastateur pour les joueurs, moi et tous les fans de Houston. D’un autre côté, j’essaie d’être optimiste et j’ai adoré notre état d’esprit ou la façon dont les gars se sont battus toute l’année pour être dans cette position. C’est drôle, je suis dévasté mais fier. Je ne sais plus qui je suis. Je suis vieux, c’est tout ce que je sais. Je vais rentrer chez moi, regarder le match et essayer de… Ce que je sais, c’est qu’on reviendra ensemble et qu’on essaiera de faire mieux l’an prochain. »

En conférence de presse, James Harden était interrogé sur ce qui a séparé les Rockets et les Warriors.

« Une mi-temps. Deux matchs, les Game 6 et 7. Une mi-temps. Nous n’avions juste plus la même énergie qu’en première mi-temps, ni le même rythme. C’est extrêmement frustrant. »

D’autres n’arrivaient même pas à mettre des mots sur leur déception. Gerald Green répétait ainsi qu’il ne savait pas quoi dire, si ce n’est qu’il était « inconsolable » pour sa ville natale.