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Interview Clint Capela : « On n’a pas le droit de perdre notre discipline »

Malgré la lourde défaite des siens lors du troisième match de la finale de la conférence Ouest à Golden State, Clint Capela a réalisé le meilleur match de sa série. Après avoir dominé Karl-Anthony Towns et Rudy Gobert, son impact face à Golden State a toutefois diminué et les chiffres le montrent.

  • Contre Minnesota : 15,8 points, 14,2 rebonds et 2 contres de moyenne en 31 minutes
  • Contre Utah : 13 points, 10,2 rebonds, 3,6 contres de moyenne en 33 minutes
  • Contre Golden State : 10 points, 8 rebonds et 1 contre de moyenne en 27 minutes

Face aux Warriors, Mike D’Antoni a dû plus souvent utiliser un cinq de petite taille, diminuant au passage le temps de jeu du Suisse, mais la défense californienne, en particulier Draymond Green, met un point d’honneur à ralentir le jeune intérieur.

Après le Game 3, Clint Capela est donc revenu avec nous sur les raisons d’une telle débâcle ainsi que sur le défi de jouer face à un joueur de la trempe de Draymond Green.

Clint, comment expliquez-vous cette défaite ?

Il faut qu’on soit discipliné à tout moment, on le sait. Quand ils jouent à domicile ils peuvent mettre des tirs un peu fous et ce soir je pense qu’on s’est un peu découragé. On n’a pas le droit de perdre notre discipline, notre envie, et notre agressivité. Ce soir, on a subi alors que notre objectif à chaque match est d’imposer notre volonté à l’adversaire. D’habitude, c’est nous qui prenons les rebonds, qui courons, qui tirons à trois points. En temps normal, nous sommes sur l’offensive et il y a soit le lob pour moi, soit un lay-up pour James, soit on ressort sur nos shooteurs. Ce soir, c’est eux qui ont fait tout ça. Ils nous ont imposés leur jeu et quand ça arrive dans leur salle, c’est dur de réagir.

C’était le troisième match où une des deux équipes passe au travers, même si c’était moins prononcé lors du Game 1. Êtes-vous surpris par ce manque d’engagement de part et d’autre alors qu’on est en finale de conférence ?

Non, parce que sur les trois, quatre dernières saisons, c’est la meilleure équipe de la ligue ou alors dans le top 2. Je sais que si on veut battre cette équipe, il faut qu’on se surpasse. On venait de gagner un match à la maison, on ne peut pas se voir trop beau.

Avez-vous fait preuve d’un excès de confiance ?

Non, je ne pense pas. Je pense qu’on était trop relâché et contre cette équipe ça ne pardonne pas. Tu ne peux même pas te relâcher . Bien sûr, on les a battus à la maison, on leur a montré ce dont on était capable donc c’est normal d’être content… mais ce soir on s’est trop relâché et on n’a pas le droit car c’est peut-être la meilleure équipe de la décennie. On avait pourtant bien commencé mais dès qu’ils ont mis des tirs difficiles, on a perdu notre rigueur. La salle s’enflamme, ça les aide beaucoup mais il faut absolument qu’on arrive à garder notre discipline pendant 48 minutes.

Sur un plan personnel, vous avez fait deux super séries face à Karl-Anthony Towns et face à Rudy Gobert. Ici, vous devez faire face à un matchup complètement différent avec Draymond Green. Est-ce que vous pouvez nous expliquer à quel point ça vous change par rapport aux deux séries précédentes ?

Je suis beaucoup moins libre quand je sprinte après un rebond défensif car ils se relaient beaucoup sur moi. Si je sprinte par exemple, c’est Kevin Durant qui va m’attendre de l’autre côté et du coup je n’ai aucun avantage de taille alors que dans les autres séries si j’arrivais avant le pivot, derrière personne ne pouvait aider. Et puis, Draymond fait un super boulot en restant sur moi pour effacer le alley-oop et en s’appliquant sur ses écrans retards pour m’empêcher d’aller au rebond offensif. Mais comme face à Towns et Rudy, j’apprends de chaque match, ce n’est jamais fini. C’est ma mentalité. Il faut que je continue à pousser jusqu’à la fin de la série.

Est-ce frustrant de l’avoir toujours dans les pattes notamment au rebond et comment pouvez-vous vous adapter à sa défense ?

C’est frustrant mais c’est aussi une marque de respect envers moi. Ils ne veulent vraiment pas me laisser avoir un impact. Et de l’autre côté, c’est un bon challenge, en particulier sur le plan mental. Je ne peux pas baisser les bras. Il faut que j’aille au rebond offensif sur chaque action même si j’en prends qu’un seul en dix minutes. En playoffs, au fur et à mesure des matchs, le défi est vraiment mental. Si vous n’êtes pas récompensé en début de série, il faut continuer et ça va finir par payer.

Vous savez que vous devez en gagner un ici. Qu’est-ce que vous devez faire mardi pour avoir une chance de gagner et ne pas retourner à Houston mené 3-1 ?

Il faut qu’on perde moins de ballons et il faut les agresser avant qu’ils nous agressent, et continuer à le faire pendant tout le match. On a bien commencé mais on a perdu en agressivité après chacune de leur run. On a reculé et ça leur a donné encore plus de confiance. Chez eux, si on fait ça, le match va forcément tourner à leur avantage. Donc pour le prochain, il faut qu’on reste sur l’offensive des deux côtés du terrain quoi qu’il arrive.

Propos recueillis à Oakland.

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